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variance

variance [ varjɑ̃s ] n. f.
• 1904; de variant, p. prés. de varier, d'apr. invariant, covariant
1Sc. Nombre de conditions définissant un système physique ou chimique et que l'on peut faire varier arbitrairement sans détruire l'état d'équilibre du système.
2Statist. Moyenne des carrés des écarts (2o) (d'une grandeur par rapport à sa valeur moyenne, caractérisant sa fluctuation ou sa dispersion). L'écart type, racine carrée de la variance.

variance nom féminin (de varier) Moyenne arithmétique des carrés des écarts à la moyenne. (C'est le moment centré d'ordre 2.) ● variance (expressions) nom féminin (de varier) Analyse de variance, marche méthodique de calculs dissociant la covariance en une somme de termes, dont chacun représenterait l'influence d'une certaine cause sur la variabilité des données provenant d'un ensemble d'observations ou d'expériences. Variance d'un système physico-chimique, nombre maximal de paramètres d'un système dont on peut fixer indépendamment la valeur. Variance d'une variable aléatoire X, moment centré d'ordre 2 noté V (X), Var (X) ou σ2. (V (X) = E [(X − E(X))2].)

variance
n. f.
d1./d CHIM, PHYS Nombre de paramètres (température, pression, volume, par ex.) qu'il suffit de connaître pour déterminer entièrement l'état d'équilibre d'un système.
d2./d STATIS Moyenne des carrés des écarts (par rapport à la valeur moyenne) qui caractérise la dispersion des individus d'une population. L'écart type est égal à la racine carrée de la variance.

⇒VARIANCE, subst. fém.
A. — SC. Nombre de paramètres définissant un système thermodynamique que l'on peut faire varier arbitrairement sans modifier l'état d'équilibre du système. C'est peut-être, précisément, de la continuité de cette variance que nous vient cette conviction que le virus est bien une entité et non une collection d'objets hétéroclites (P. MORAND, Confins vie, 1955, p. 75).
Variance d'un système physico-chimique. ,,Nombre maximal de paramètres d'un système dont on peut fixer indépendamment la valeur`` (GDEL).
B. — STAT. ,,Mesure de l'importance d'étalement ou de dispersion d'un ensemble de valeurs autour de leur moyenne, obtenue en calculant la valeur moyenne des carrés des écarts par rapport à la moyenne et, par conséquent, égale au carré de l'écart type`` (Industries 1986). On se contente de dire (...) la moyenne et le second moment (sous forme de variance ou d'écart-type) (Traité sociol., 1967, p. 120).
Analyse de la variance. ,,Technique statistique qui permet de partager entre différentes sources (causes) de la variabilité totale d'un ensemble de mesures`` (THINÈS-LEMP. 1975). L'analyse de la variance, les plans factoriels pour l'étude d'ensemble d'un groupe de facteurs (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 95).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 « variation, changement » (CHARDRI, La Vie des set dormanz, éd. B. S. Merrilees, 9) - XVe s.; 2. 1904 sc. (R. gén. des sc., n° 8, p. 417); 3. 1964 stat. (Lar. encyclop.). Empr. au lat. variantia « variété », 2 et 3 certainement dér. de -variant, élém. de compos. dans des termes comme invariant, covariant; suff. -ance.

variance [vaʀjɑ̃s] n. f.
ÉTYM. 1904, in Rev. gén. des sc., no 8, p. 417; de -variant dans invariant, covariant.
1 Sc. Nombre de conditions définissant un système physique ou chimique et que l'on peut faire varier arbitrairement sans détruire l'état d'équilibre du système.
2 (1964). Statist. Moyenne des carrés des écarts (d'une variable aléatoire par rapport à sa valeur moyenne, caractérisant sa fluctuation ou sa dispersion). || L'écart type, racine carrée de la variance. || « La part de la variance des salaires expliquée par les écarts interentreprises est plus grande pour les ouvriers que pour les non ouvriers » (Simonnot, 72, in P. Gilbert).

Encyclopédie Universelle. 2012.