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verroterie

verroterie [ verɔtri ] n. f.
• 1657; de verrot, dimin. de verre
Petit(s) ouvrage(s) de verre coloré et travaillé, dont on fait des bijoux (colliers, bracelets) et des ornements de faible valeur ( 2. clinquant , pacotille). De la verroterie. Bijoux en verroterie. « Des peignes agrémentés de verroteries » (Maupassant).

verroterie nom féminin (de verre) Menus objets en verre travaillé, généralement coloré, constituant une bijouterie de faible valeur.

verroterie
n. f. Ensemble de petites pièces de verre coloré et travaillé; pacotille. Un collier en verroterie.

⇒VERROTERIE, subst. fém.
A. — Ensemble de menus ouvrages de verre coloré et travaillé destinés à la décoration ou à la parure. Bijoux en verroterie. Par-dessus son maillot de couleur brune, [elle] n'avait qu'un pagne de cuir, des bracelets de verroterie, et un diadème de clinquant (FLAUB., Éduc. sent., t. 1, 1869, p. 147). J'en ai plein mon sac (...) des poupées japonaises et des santons mexicains, des grands fétiches polynésiens (...) et des colliers de coquillages et de la verroterie (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 249).
En partic. Verroterie cloisonnée. ,,Mosaïque de pâte de verre diversement colorée enchâssée dans des plaques de métal`` (ROB. 1985).
Au fig. Éclat trompeur, tapageur. Synon. toc. C'était la mélancolie cossue, la fantaisie distinguée, le néant bien pensant de Mendelssohn. C'était la verroterie et le clinquant de Weber (ROLLAND, J.-Chr., Révolte, 1907, p. 390).
B. — Au plur. ou sing. à valeur coll. Objet, petit ouvrage de verre constituant une bijouterie de peu de valeur. Verroterie de Venise; verroteries noires d'Allemagne. Un chambranle en pierre sur lequel étaient çà et là quelques verroteries mêlées à des bijoux (BALZAC, Splend. et mis., 1844, p. 32). C'étaient de petites bagues avec des verroteries, d'une pauvreté incroyable (...) l'une d'elles avait perdu sa verroterie, et c'est sinistre, n'est-ce pas, un chaton vide sur un doigt vivant de femme (MONTHERL., Pte Inf. Castille, 1929, p. 593).
Prononc.: []. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1657 [1658] colliers et verrotteries (ÉTIENNE DE FLACOURT, Hist. de la grande isle de Madagascar, p. 81 ds ARV., p. 496). Malgré l'écart chronol. apparent, prob. dér. de verrot « petit ouvrage de verre coloré » (1674, DU BOIS, Voyage aux Isles Dauphine ou Madagascar, p. 109, ibid., p. 495); suff. -erie. Verrot est dér. de verre; suff. -ot. Fréq. abs. littér.:81. Bbg. GOUG. Mots. t. 1. 1962, p. 244.

verroterie [vɛʀɔtʀi] n. f.
ÉTYM. 1679; verrotterie, 1657; de verre, sur le modèle de bimbeloterie.
1 (Collectif). Ensemble de petits ouvrages de verre coloré, et travaillé, dont on fait des bijoux (colliers, bracelets) et des ornements. Clinquant, pacotille (→ Gland, cit. 4; reluisant, cit. 1). || La verroterie servait au troc avec les peuples primitifs. || Bijoux en verroterie.Spécialt. || Verroterie cloisonnée : mosaïque de pâte de verre diversement colorée enchâssée dans des plaques de métal.
2 (Une, des verroteries). Objet, ouvrage de verre, etc., faisant partie de la verroterie. || Verroteries noires (cit. 5) d'Allemagne.
0 (…) elle portait des colliers de perles fausses, des bracelets en similor, des peignes agrémentés de verroteries variées jouant les pierres fines.
Maupassant, Clair de lune, « Les bijoux ».

Encyclopédie Universelle. 2012.