viriliser [ virilize ] v. tr. <conjug. : 1>
• 1801; de viril
♦ Revêtir d'un caractère, d'un aspect viril; donner de la virilité à. Pronom. Il s'est virilisé avec l'âge.
♢ Biol. Masculiniser.
⊗ CONTR. Efféminer, féminiser.
● viriliser verbe transitif Donner à quelqu'un un air viril, masculin. ● viriliser (synonymes) verbe transitif Donner à quelqu'un un air viril, masculin.
Contraires :
- efféminer
- féminiser
viriliser
v. tr. Rendre viril; donner un caractère viril à.
⇒VIRILISER, verbe trans.
A. — Rendre viril; donner un aspect, un caractère viril à une personne ou à son visage. Ce n'était plus le splendide imberbe! Une forêt de poils avait poussé, fauve, entre ses seins, et des buissons d'or, échancrés aux joues, ombrageaient ses lèvres pâlies. Si ces mâles attributs virilisaient sa face, ils la vulgarisaient d'autant (CLADEL, Ompdrailles, 1879, p. 190). La journée tragique et sa nuit atroce l'avaient virilisé [Gaston], fait homme (LA VARENDE, Centaure de Dieu, 1938, p. 239).
B. — BIOL. Développer les caractères sexuels secondaires masculins. Synon. masculiniser. Empl. pronom. Une femme, jusque-là normale, va progressivement voir se transformer son aspect extérieur en perdant tous les caractères de la féminité: elle se virilise. Le premier signe qui l'inquiète est la poussée de poils épais et durs sur le visage qui l'obligent à se raser si elle ne veut voir apparaître barbe et moustaches toutes masculines (QUILLET Méd. 1965, p. 499).
Prononc.:[
], (il) virilise [-li:z]. Étymol. et Hist. Ca 1796 pronom. « devenir homme » (L.-C. DE SAINT-MARTIN, Mon Portrait historique et philosophique, pp. 325-326 ds QUEM. DDL t. 12, s.v. virilisation), attest. isolée; 1801 trans. « rendre viril, conférer un aspect, un caractère viril » viriliser un efféminé (MERCIER Néol. t. 2, p. 321); d'où 1940 virilisant part. prés. adj. « qui donne ou est censé donner des qualités viriles » ici fig. littérature ... virile et virilisante (GIDE, Journal, p. 52). Dér. de viril; suff. -iser. Fréq. abs. littér.:14.
], (il) virilise [-li:z]. Étymol. et Hist. Ca 1796 pronom. « devenir homme » (L.-C. DE SAINT-MARTIN, Mon Portrait historique et philosophique, pp. 325-326 ds QUEM. DDL t. 12, s.v. virilisation), attest. isolée; 1801 trans. « rendre viril, conférer un aspect, un caractère viril » viriliser un efféminé (MERCIER Néol. t. 2, p. 321); d'où 1940 virilisant part. prés. adj. « qui donne ou est censé donner des qualités viriles » ici fig. littérature ... virile et virilisante (GIDE, Journal, p. 52). Dér. de viril; suff. -iser. Fréq. abs. littér.:14.
viriliser [viʀilize] v. tr.
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1 Revêtir d'un aspect, d'un caractère viril.
1 La moustache en frange, soyeuse et couleur d'argent dédoré, virilise à peine un sourire de gosse.
Martin du Gard, J. Barois, II, Le semeur, II.
♦ Au p. p. :
2 (…) ne pas suspendre aux escaliers les d'Harcourt classiques (photographies d'un atelier parisien connu), bichonnés, alanguis, angélisés ou virilisés (selon le sexe), c'est une audace dont bien peu de théâtres se payent le luxe.
R. Barthes, Mythologies, p. 27 (1957).
2 (XXe). Biol. Masculiniser.
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CONTR. Efféminer, féminiser. — Déviriliser.
DÉR. Virilisant, virilisation.
COMP. Déviriliser.
Encyclopédie Universelle. 2012.