presbytère [ prɛsbitɛr ] n. m.
• presbitaire 1460; presbiterie 1170; lat. ecclés. presbyterium, rad. presbyter « prêtre »
♦ Habitation du curé dans une paroisse. ⇒ 2. cure. « Il est établi dans son presbytère, comme une garde avancée aux frontières de la vie » (Chateaubriand). Jardin, enclos du presbytère.
● presbytère nom masculin (latin ecclésiastique presbyterium, du grec presbuterion, conseil des anciens) Lieu de résidence du curé ou du desservant de paroisse. ● presbytère (synonymes) nom masculin (latin ecclésiastique presbyterium, du grec presbuterion, conseil des anciens) Lieu de résidence du curé ou du desservant de paroisse.
Synonymes :
- cure
presbytère
n. m. Maison, habitation du curé, du pasteur, dans une paroisse.
⇒PRESBYTÈRE, subst. masc.
A. —Habitation du curé ou du desservant de la paroisse ou, p.anal., du pasteur, ainsi que des personnes qui l'entourent. L'église est à quelque cent mètres, gardée par les sapins pointus du presbytère (MARTIN DU G., J.Barois, 1913, p.282). Émily Brontë, dans ce presbytère battu des vents où elle souffrait (MAURIAC, Journal 3, 1940, p.279).
SYNT. Presbytère de campagne; humble, paisible, vieux presbytère; le jardin, la porte, le seuil du presbytère; aller au presbytère.
— P. méton. Institution que le curé représente. Il répudiait le pharisaïsme; il se ralliait plutôt au presbytère qu'à l'épiscopat (HUGO, Travaill. mer, 1866, p.129).
B. —Rare
1. ARCHIT. Synon. de presbyterium (v. ce mot A); p.anal. (de situation), partie du choeur d'une église située derrière le maître-autel (d'apr. GAY t.2 1928).
2. Vx. Conseil de prêtres ayant pour rôle d'assister l'évêque. Synon. presbyterium (v. ce mot B), conseil presbytéral (v. ce mot B 1 b). Le presbytère est soumis à l'évêque, mais l'évêque doit consulter son presbytère (Ac. 1835, 1878).
Prononc. et Orth.:[], [-sbi-]. PASSY 1914 [z]; Pt ROB., WARN. 1968, Lar. Lang. fr. Ca 1170 presbiterie «choeur, emplacement de l'autel» (Rois, III, VI, éd. E. R. Curtius, p.124); 1456-67 «maison du curé» (Cent nouvelles nouvelles, XCVI, éd. F. P. Sweetser, p.539). Empr. au lat. chrét. presbyterium «ordre des prêtres, prêtrise, sacerdoce» d'où «assemblée des prêtres, ensemble des prêtres» puis «lieu où se tiennent les prêtres, choeur de l'église» (BLAISE Lat. chrét.), du gr. [s]i-42125-2.jpg" /> «conseil des anciens». Fréq. abs. littér.:440. Fréq. rel. littér.:XIXes.: a) 373, b) 523; XXes.: a) 749, b) 821. Bbg. RICHARD Kirchenterminologie 1959, p.99 note 4.
presbytère [pʀɛsbitɛʀ; pʀɛzbitɛʀ] n. m.
ÉTYM. 1549; presbitaire, 1460; presbiterie, 1170, « partie du sanctuaire réservée au clergé dans les anciennes basiliques »; lat. ecclés. presbyterium, rad. presbyter « prêtre ».
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♦ Habitation du curé dans une paroisse. ⇒ Cure, curial (maison [cit. 12] curiale). || Paroisse trop pauvre pour faire réparer son presbytère (→ Humide, cit. 6). — Église flanquée de son presbytère (→ Motte, cit. 0.1).
1 (…) un vieux pasteur qui n'est connu que sous le nom de curé (…) sort de sa retraite, bâtie auprès de la demeure des morts (…) Il est établi dans son presbytère, comme une garde avancée aux frontières de la vie, pour recevoir ceux qui entrent et ceux qui sortent de ce royaume des douleurs.
Chateaubriand, le Génie du christianisme, IV, I, VIII.
2 Ce presbytère, construit en cailloux et en mortier, avait un étage surmonté d'un énorme toit en pente (…) Le jardin potager séparait la maison de l'église (…)
Balzac, le Curé de village, Pl., t. VIII, p. 607.
♦ Acheter, habiter un ancien presbytère.
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DÉR. Presbytérien.
Encyclopédie Universelle. 2012.