1. cure [ kyr ] n. f.
• 1080; lat. cura « soin »
1 ♦ Vx Soin, souci. Mod. Loc. N'avoir cure d'une chose, ne pas s'en soucier, ne pas en tenir compte. Il « n'avait cure de ces dangers-là » (Sand).
2 ♦ (XVIe) Traitement médical d'une certaine durée; méthode thérapeutique particulière. ⇒ traitement. « je vois deux cures possibles; elles ont la même valeur médicale » (Maurois). Cure psychanalytique. ⇒ analyse. — Cour. Cure thermale, ou absolt cure : traitement dans une station thermale (⇒ saison) . Faire une cure à Vichy (⇒ curiste) . Cure de thalassothérapie.
3 ♦ Par ext. Usage abondant que l'on fait temporairement de qqch. par hygiène, pour se soigner. Une cure d'amaigrissement. Une cure de sommeil, de repos. Une cure de fruits.
cure 2. cure [ kyr ] n. f.
• XIIe; lat. cura, d'apr. curé
1 ♦ Fonction de curé. Demander, obtenir une cure.
♢ (1789) Paroisse. Une cure de village.
● Cure ensemble des traitements et des règles hygiéno-diététiques mis en œuvre lors d'un séjour en station thermale.
cure
n. f.
d1./d Charge de curé.
d2./d Territoire dépendant d'un curé.
d3./d Presbytère.
————————
cure
n. f.
rI./r Litt. N'avoir cure de: n'avoir aucun souci de. Je n'en ai cure.
rII./r MED
d1./d Traitement d'une maladie ou d'une affection chirurgicale.
— Par ext., cour. Usage prolongé (d'une chose salutaire). Une cure de soleil, de repos.
d2./d Séjour thérapeutique dans une station thermale, une maison de repos, etc. Aller en cure.
d3./d ANTHROP Cure de lait: ensemble de cérémonies traditionnelles concernant le bétail qui ont lieu, dans certaines communautés d'Afrique centrale, pendant la saison sèche.
I.
⇒CURE1, subst. fém.
A.— Vieilli. Soin, souci. Il [le Père du Breuil] ne considérait pas son exil comme le dispensant de la cure des âmes (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 5, 1859, p. 185). Que le ciel ait cure de ceux qui me sont chers (MORÉAS, Iphigénie, 1900, III, 4, p. 97) :
• 1. Il n'en est pas moins vrai que Poquelin et Beyle, l'un au théâtre, l'autre dans le roman, ont eu cure de créer des personnages vivants, des êtres de chair et de sang et il n'y a ni vie sans illogisme, ni chair sans mouvement, ni sang qui ne charrie de la passion. L'un et l'autre ont combiné avec l'hypocrisie les jeux de l'amour et de la vengeance.
THIBAUDET, Réflexions sur la littér., 1936, p. 261.
— P. ext. [Dans un syntagme verbal]
♦ Avoir cure de qqc./qqn. Tenir compte de, faire attention à quelque chose/quelqu'un. Il suit de là que le goût du Beau, dans la seule partie du public dont le poète puisse avoir cure, s'est anobli (VERLAINE, Œuvres compl., t. 4, Mém. veuf, 1886, p. 270). Elle [la transformation générale du monde] se fait dans une durée trop vaste pour qu'il [le sage] en ait cure (CASSOU, Arts plast. contemp., 1960, p. 641).
♦ Cour. N'avoir cure de. Ne pas tenir compte de. On m'entretient de querelles, de doctrines dont je n'ai cure (VALÉRY, Variété III, 1936, p. 44). Je lui dis que Lucie avait été mise au courant de notre entreprise par Rodriguez. Elle n'avait cure des détails (ABELLIO, Pacifiques, 1946, p. 340).
B.— MÉD. et usuel
1. Vx. Guérison. Des cicatrices de coups de pique, qui annonçaient la cure de blessures que nous aurions jugées mortelles (Voy. La Pérouse, t. 1, 1797, p. 195). On racontait au sujet de ses cures [de Jésus] mille histoires singulières (RENAN, Vie de Jésus, 1863, p. 274) :
• 2. — Il se guérira peut-être, s'écria Lucien.
— D'après ce que nous dit Meyraux, la cure est impossible, répondit Bianchon. Sa tête est le théâtre de phénomènes sur lesquels la médecine n'a nul pouvoir.
BALZAC, Les Illusions perdues, 1843, p. 373.
2. Courant
a) Ensemble des soins médicaux, souvent d'une certaine durée, destinés à traiter des maladies (physiologiques ou psychologiques) ou des lésions, en vue de leur guérison. Cure ratée; méthodes de cure, réussite d'une cure; achever, commencer, prescrire une cure. Quoique (...) l'on ne puisse terminer et compléter la cure que par des toniques (CABANIS, Rapp. phys. mor., t. 2, 1808, p. 95). Que je fasse une cure à Vichy pour ma vésicule biliaire (PROUST, Guermantes 1, 1920, p. 220) :
• 3. L'eau, d'une opaque couleur de rouille, n'était point si chaude qu'en y plongeant on ne s'y sentît d'abord frissonner; puis bientôt, si l'on ne bougeait point, venaient vous taquiner des myriades de petites bulles, qui se fixaient sur vous, vous piquaient, interposaient à la fraîcheur de l'eau une cuisson mystérieuse par quoi les centres nerveux fussent décongestionnés; le fer agissait de son côté, ou de connivence, avec le concours d'on ne sait quels éléments subtils, et tout cela mêlé faisait l'extraordinaire efficacité de la cure.
GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, p. 428.
SYNT. Cure longue et difficile, extraordinaire, merveilleuse; cure qui réussit; longueurs, phases d'une cure; issue, progrès, résultat d'une cure; bienfaits, effets, fruits d'une cure; efficacité d'une cure; entreprendre, faire, poursuivre, suivre une cure; guérir par une cure; célèbre, renommé par ses cures.
♦ Cure libre. ,,Tout traitement laissant l'enfant dans son milieu familial ou dans un milieu substitutif`` (Méd. Biol. t. 1 1970).
♦ Établissement, maison de cure. Établissement où sont donnés les soins pour des affections nécessitant un traitement de longue durée. Tout ce qui composait cette gaîté des maisons de cure, à substance superficielle et si mince (MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 475).
♦ Spéc. Cure radicale. ,,Opération destinée à remédier de manière complète et permanente à une hernie, à une lésion ou à un défaut physique`` (Méd. Biol. t. 1 1970). La cure radicale de l'anévrisme est souvent impossible sinon dangereuse (QUILLET, Méd. 1965, p. 358). P. métaph. Montrer l'inanité de tout surnaturel, voilà la cure radicale du fanatisme (RENAN, Marc-Aurèle, 1881, p. 346).
— [Avec un déterm. désignant la nature du mal à traiter ou le but recherché] Cure antialcoolique, d'amaigrissement. Toute cure de l'obésité doit commencer par ces trois préceptes de théorie absolue : discrétion dans le manger, modération dans le sommeil, exercice à pied ou à cheval (BRILLAT-SAV., Physiol. goût, 1825, p. 229). Le prospectus d'une nouvelle cure hépatique (GRACQ, Syrtes, 1951, p. 318). Il est nécessaire que le malade ait la volonté de ne plus boire après une cure de désintoxication en milieu spécialisé (QUILLET, Méd. 1965 p. 364).
♦ P. métaph. Sa situation [d'Éline Ebsen] est connue de tous et le mariage impie qu'elle va faire. On sait que la cure d'âme est commencée, mais que le mal résiste à tous les efforts (A. DAUDET, Évangéliste, 1883, p. 163).
— [Avec un déterm. désignant ou évoquant la nature du traitement appliqué] Cure psychanalytique; cure d'eaux sulfureuses. Le bourg s'intéressait à la cure d'iode; tous les tuberculeux du canton en usèrent (MAURIAC, Baiser Lépreux, 1922, p. 190). L'expérience des analystes montre que la cure de défoulement (...) est loin d'être généralement infaillible (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 439). Des cures de sommeil pour venir à bout de crises particulièrement douloureuses [d'ulcère gastrique] (QUILLET, Méd. 1965 p. 139).
fSYNT. Cure héliothérapique, hydrominérale, magnétique, solaire; cure de bains, d'hydrothérapie; cure d'antibiotiques, de cortisone, de pénicilline, de rayons ultra-violets.
♦ Cure thermale. Traitement par l'action des eaux minérales. Les arrêts de travail prescrits à l'occasion d'une cure thermale ne donnent pas lieu à indemnité journalière (Réforme Séc. soc., 1968, p. 46).
— Rare. [Le déterm. désigne l'inventeur d'une cure spécifique] J'ai entrepris la cure du docteur Andral. Elle est bien pénible, puisqu'elle consiste, surtout, à promener des vésicatoires sur les parois de la poitrine (TOCQUEVILLE, Corresp. [avec Reeve], 1858, p. 275).
b) P. ext.
— Usage intense de quelque chose, sans prescription médicale, généralement pour en tirer avantage ou mieux-être. Cure de fruits, de repos, de soleil. Les rôdeurs, accoutumés à suivre leur cure de raisins, ne manquaient pas (HAMP, Champagne, 1909, p. 133). Si donc mon Pascal n'est pas très avancé pour le 13 je ne ferai ma cure de lit qu'après l'avoir remis le 25 (DU BOS, Journal, 1923, p. 300).
— P. anal. ou p. métaph. Fait de s'adonner à quelque chose, de manière prolongée. Cure de bonne humeur, de désespoir, d'égoïsme, de mutisme, de pénitence, de silence, de solitude, de vérité. Puis, qui voudrait, qui saurait mener jusqu'à la guérison une cure d'honnêteté par le travail? (ZOLA, Fécondité, 1899, p. 625). Une cure d'insipidité, que cela est donc difficile! (VALÉRY, Corresp. [avec Gide], 1905, p. 405). Ces hôtels de villégiature où nos charitables compatriotes viennent faire leur cure d'ennui (CAMUS, Chute, 1956, p. 1512) :
• 4. ... la rédaction de Madame Bovary ayant fait fonction pour Flaubert de cure d'impersonnalisme en même temps que de cure de désintoxication romantique, et de cure contre la facilité d'écrire et l'euphorie de produire.
THIBAUDET, Hist. de la litt. fr. de 1789 à nos jours, 1936, p. 341.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1050 n'en aveir cure « ne pas s'en soucier » (Alexis, éd. Chr. Storey, 408); début XIIIe s. [ms.] cure « traitement médical » (Poème anonyme ds G. DE PONT-STE-MAXENCE, St Thomas, éd. E. Walberg, 1922, Appendice II, 9); 1863 spéc. « saison passée aux eaux » (LITTRÉ); 1863 « usage abondant que l'on fait de quelque chose » (ibid.). Du lat. class. cura « souci, traitement d'une maladie ». Bbg. DARM. Vie 1932, p. 192. — GOUG. Mots t. 2 1966, pp. 36-37. — ROG. 1965, p. 110. — Termes techn. fr. Paris, 1972, p. 38.
II.
⇒CURE2, subst. fém.
A.— Charge ecclésiastique (dans l'église catholique) qui consiste dans la direction spirituelle et l'administration d'une paroisse. Nomination à la cure de; être pourvu d'une cure. Le revenu et le casuel de la cure ne doivent guère l'enrichir (T'SERSTEVENS, Itinér. esp., 1963, p. 317) :
• 1. Ils sont prêtres tous deux; l'un se targuera de sa cure, l'autre se rengorgera dans sa charge de gouverneur.
MUSSET, On ne badine pas avec l'amour, 1834, p. 14.
SYNT. Une modeste, petite cure; la meilleure cure du diocèse; offrir une cure; obtenir, refuser une cure; se démettre de sa cure, quitter sa cure; exercer la cure pastorale.
B.— P. méton.
1. Vieilli. Territoire où s'exerce cette charge, paroisse. S'ensevelir dans une cure de campagne. L'abbé Blampoix n'avait ni cure ni paroisse (GONCOURT, Mme Gervaisais, 1869, p. 67). Cette expédition, qui fut dénommée dans les cures du voisinage la croisade des enfants, l'autorité ecclésiastique, avec un sens profond de la vie du village, la jugea décisive (BARRÈS, Colline insp., 1913, p. 211).
— Ensemble des fidèles de la paroisse :
• 2. Encore s'il avait trouvé quelques consolations près de ses paroissiennes! Mais, au sortir de son ancienne cure si croyante, ce nouveau pays gâté par l'irréligion, respectueux des seules pratiques extérieures, le bouleversait dans la timidité inquiète de son âme.
ZOLA, La Terre, 1887, p. 458.
2. Usuel. Résidence de celui qui exerce cette charge. Une charmante cure; le jardin de la cure; habiter la cure; loger, s'installer à la cure; vivre dans une cure. Synon. presbytère. L'abbé m'emmenait déjeuner à la cure avec ses trois vicaires (GYP, Souv. pte fille, 1927, p. 175). Quand un vagabond sonnait à la porte de la cure, il lui donnait un morceau de pain (AYMÉ, Jument, 1933, p. 70).
— Train de maison de cette résidence. Sa mère âgée, mais encore belle et gracieuse, gouvernait la cure de temps immémorial (LAMART., Confid., 1849, p. 342).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1130-40 « souci, administration, charge (ecclésiastique) » (WACE, Conception ND, 234 ds KELLER, p. 142); ca 1172 « charge des âmes, des fidèles » (G. DE PONT-STE-MAXENCE, St Thomas, éd. E. Walberg, 3114); ca 1220 « charge de curé » (G. DE COINCI, Mir. Vierge, éd. V. F. Kœnig, 1, Mir. 14, 33); [1496 « presbytère » d'apr. BL.-W.3-5]; fin XVe s. (COQUILLART, Monologue des Perrucques, éd. M. J. Freeman, 180). Du lat. class. cura « soin », attesté en lat. médiév. aux sens de « direction spirituelle » (750), spéc. « celle d'une paroisse » (1031) et « fonction à laquelle est attachée la direction spirituelle d'une paroisse » (1072 ds NIERM.).
STAT. — Cure1 et 2. Fréq. abs. littér. :522. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 483, b) 404; XXe s. : a) 756, b) 1 135.
BBG. — DUCHÁ (O.). La Tendance de motivation et la conscience étymol. Wissenschaftliche Zeitschrift der Humboldt-Universität zu Berlin. 1969, t. 18, n° 4, p. 703.
1. cure [kyʀ] n. f.
ÉTYM. V. 1050; du lat. cura « soin ».
❖
———
I Vx. Soin, souci.
♦ ☑ Loc. mod. N'avoir cure d'une chose, ne pas y faire attention. || Il n'en a cure : il ne s'en soucie pas, n'en tient pas compte (⇒ Curieux).
1 (…) elle voulut le retenir, exposant que la nuit était trop noire, que l'eau avait monté et que les gués étaient couverts. Mais le Champi n'avait cure de ces dangers-là (…)
G. Sand, François le Champi, VIII, p. 75.
2 (…) avec tes prophéties, dont nul de nous n'a cure.
Victor Bérard, trad. d'Homère, Odyssée, p. 29.
———
II
1 (XIIIe). Méd. et cour. Traitement médical d'une certaine durée. Syn. rare : curation, traitement. || Prescrire une cure. || Établissement, maison de cure, où le malade est soigné. — Cure libre : traitement d'un malade, d'un enfant dans son milieu familial.
3 (…) un médecin d'importance, qui fait des cures merveilleuses (…)
Molière, l'Amour médecin, III, 4.
4 Madame, je vois deux cures possibles : elles ont la même valeur médicale, mais non la même valeur morale.
A. Maurois, les Discours du Dr O'Grady, XII, p. 136.
♦ Méthode thérapeutique particulière. || Cure radicale : opération destinée à remédier d'une façon complète et définitive à une déformation (hernie) ou à une lésion (hydrocèle).
♦ Cure psychanalytique, analytique. ⇒ Psychanalyse; analyse.
4.1 Pis encore : à ce ritualisme, ni la psychanalyse ni son fondateur n'échappent. La cure exige que le patient s'étende sur un divan, le médecin derrière lui, elle exige qu'il paie un tribut — qu'il note ses rêves et les communique.
Emmanuel Berl, le Visage, p. 76.
4.2 S'il y a quelque similitude entre la crise amoureuse et la cure analytique, je fais alors le deuil de qui j'aime, comme le patient fait le deuil de son analyste : je liquide mon transfert, et c'est ainsi, paraît-il, que la cure et la crise finissent.
R. Barthes, Fragments d'un discours amoureux, p. 125.
2 (1863). Plus cour. Traitement dans une station thermale (⇒ Saison). || Cure thermale ou hydrominérale. || Faire, suivre une cure dans une station thermale. || Faire sa cure, chaque année, à Vichy (→ Eau : aller aux eaux). || Baigneurs, curistes qui font leur cure dans un établissement thermal.
4.3 Vichy. Cette vie avec ses bains, ses verres d'eau de demi-heure en demi-heure, ses petites promenades de l'hôtel aux sources, le règlement et les coupures de la journée, la discipline de la cure, dissipe un peu en nous le spleen abominable de nos derniers jours à Paris (…)
Ed. et J. de Goncourt, Journal, t. III, p. 106.
4.4 Il faut dire que la pauvre femme était la proie de plusieurs grands médecins. Quoiqu'elle eût une excellente santé, la belle saison lui suffisait à peine pour faire ses cures. Quand elle avait bu toutes ses eaux, quand elle s'était trempée dans toutes ses boues aux quatre coins de l'Europe, elle n'avait plus que le temps matériel de regagner Paris (…)
J. Anouilh, la Répétition, p. 9-10.
3 Cure de… a Usage abondant et salutaire que l'on fait de (qqch.). ⇒ Régime. || Faire une cure de raisin, une cure uvale. || Cure de lait. — Par anal. || Cure d'air. — Il lui faudrait une cure de repos.
5 Après des déboires qui les avaient atteints physiquement, les deux cadets se refaisaient dans cette bienfaisante monotonie du cloître, comme des surmenés dans une cure de repos.
M. Barrès, la Colline inspirée, IV, p. 43.
b Fig. État d'esprit, comportement prolongé pour manifester qqch. || Cure de silence. || Il a fait une petite cure de philologie, de structuralisme.
❖
DÉR. Curiste.
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2. cure [kyʀ] n. f.
ÉTYM. V. 1130, du lat. cura « soin », d'après curé.
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1 Fonction de curé (→ Bénéfice, cit. 12). || Demander, obtenir une cure. || Une cure de village.
0 Si j'avais quelque pauvre cure de bonnes gens à desservir (…)
Rousseau, Émile, IV.
2 (1496). Résidence du curé. ⇒ Presbytère. || Aller à la cure. || La cure est située à côté de l'église. — Vieilli. Territoire sur lequel le curé exerce son ministère. ⇒ Paroisse.
❖
DÉR. V. Curial (II.).
Encyclopédie Universelle. 2012.