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sécherie

sécherie [ sɛʃri ] n. f.
• 1333 région.; de sécher
Lieu où l'on fait sécher diverses matières ou produits. Sécherie de poisson.
Installation industrielle destinée au séchage (des poissons, des peaux, du bois, des tissus...). On écrirait mieux sècherie.

sécherie ou sècherie nom féminin Lieu où l'on met à sécher des matières humides, du poisson. Ensemble des cylindres sécheurs d'une machine à papier ou à carton. ● sécherie ou sècherie (difficultés) nom féminin Orthographe et prononciation Les deux graphies, sécherie, avec un accent aigu, et sècherie, avec un accent grave, sont admises. Le mot se prononce le plus souvent avec le premier e ouvert.

sécherie
n. f. Lieu où l'on fait sécher des matières humides.
|| Spécial. Lieu où l'on fait sécher le poisson.

⇒SÉCHERIE, subst. fém.
A. — Lieu où l'on fait sécher diverses matières, divers produits. Synon. séchoir. Sécherie de bois, de linge, de peaux, de poudre; sécherie artisanale, industrielle. En face de l'entrée, sous les grands ormes, était la fabrique de tuiles rondes et carrées, grande salle de verdure terminée par les toits de la sécherie (BALZAC, Méd. camp., 1833, p. 107). La maison du houblon en Franconie a des rez-de-chaussée de la hauteur de plusieurs étages pour les sécheries (BRUNHES, Géogr. hum., 1942, p. 83).
En partic.
ALIM., CONSERV. Installation destinée au séchage du poisson. Chaque cabane était entourée d'une sécherie de saumons (Voy. La Pérouse, t. 3, 1797, p. 63). L'acte de 1272 de Jean IV, duc de Bretagne, établissant des marchands de Bayonne dans la possession et la jouissance d'une sécherie de poissons sur le territoire de Saint-Mathieu (BOYER, Pêches mar., 1967, p. 9).
PAPET. Partie d'une machine à papier dans laquelle s'effectue progressivement le séchage du papier. La sécherie est constituée par des cylindres entraînés, chauffés intérieurement par circulation de vapeur détendue, contre lesquels la bande de papier est maintenue pendant sa progression par des feutres sécheurs (LEYGUES 1979).
B. — Lieu sec dans une forêt. (Dict. XIXe et XXe s.).
Prononc.: [], [-]. Étymol. et Hist. 1. XIIIe s. secherye « sécheresse » (Tr. d'Économ. rur. du XIIIe s., Lacour, Bibl. Ec. des Ch., 4e sér., II, 140 ds GDF.); 2. 1333 « lieu où l'on fait sécher le poisson » (Archives de Bretagne, I, 5 ds Rom. Philol. t. 7, p. 342); 3. 1797 alim., conserv. (Voy. La Pérouse, loc. cit.); 4. 1877 « ensemble des cylindres sécheurs d'une machine à papier » (LITTRÉ Suppl.). Dér. de sécher; suff. -erie. Bbg. ARVEILLER (R.). Contribution à l'ét. du vocab. mar. Fr. mod. 1958, t. 26, p. 57. — BARBIER (P.). Nouv. ét. de lexicol. française... Rom. Philol. 1953/54, t. 7, p. 342. — GOHIN 1903, p. 243.

sécherie [seʃʀi; sɛʃʀi] n. f.
ÉTYM. 1333, régional; secherye « sécheresse », XIIIe; de sécher.
1 Lieu où l'on fait sécher diverses matières ou produits. || Sécherie de poisson.
2 Installation industrielle destinée au séchage (des poissons, des peaux, du bois, des tissus).
3 (1835, in Littré). Lieu sec, dans une forêt.

Encyclopédie Universelle. 2012.