turbith [ tyrbit ] n. m.
• turbit XIIIe; ar. turbid
♦ Pharm. Purgatif extrait du jalap. — Bot. Plante fournissant cette racine purgative. ⇒ ipomée.
● turbith nom masculin (arabe turbidh) Turbith blanc, arbrisseau (globulariacée) méditerranéen dont la feuille, en infusion, est purgative. Turbith minéral, sulfate mercurique basique utilisé en pommade contre la pelade et le psoriasis. Turbith végétal, plante (convolvulacée) cultivée à Sri Lanka dont la racine et le rhizome sont utilisés pour leur action purgative. ● turbith (expressions) nom masculin (arabe turbidh) Turbith blanc, arbrisseau (globulariacée) méditerranéen dont la feuille, en infusion, est purgative. Turbith minéral, sulfate mercurique basique utilisé en pommade contre la pelade et le psoriasis. Turbith végétal, plante (convolvulacée) cultivée à Sri Lanka dont la racine et le rhizome sont utilisés pour leur action purgative.
⇒TURBITH, subst. masc.
A. — BOT. Turbith (végétal). Liseron asiatique dont on utilisait autrefois les racines pour leur propriété purgative. (Dict. XIXe et XXe s.). Le turbith entre dans la préparation de la teinture de Jalap composée, appelée également « eau-de-vie allemande » (Lar. Méd. t. 3 1972).
B. — CHIM. ANC. Turbith minéral. ,,Sulfate mercurique basique`` (DUVAL 1959). Turbith nitreux. ,,Précipité blanc formé par hydrolyse du nitrate de mercure`` (DUVAL 1959). Turbith noir. ,,Nitrate de mercure et d'ammonium`` (DUVAL 1959).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1762-1878. Plur. des turbiths. Étymol. et Hist. 1. XIIIe s. turbit bot. (Simples médecines, éd. P. Dorveaux, § 1130); XVe s. turbith (Grant herbier, éd. G. Camus, § 488); 1814 turbith végétal (NYSTEN); 2. a) 1684 turbit minéral (FURETIÈRE, Essais d'un dict. universel); b) 1787 turbith nitreux (GUYTON DE MORVEAU, LAVOISIER, BERTHOLLET et DE FOURCROY, Méthode de nomencl. chim., Paris, 1789, p. 141). Empr. à l'ar. turbid « turbith », et celui-ci à une lang. de l'Inde, cf. p. ex. hindi tarbud (d'apr. FEW t. 19, p. 190a), du skr. 
« triple; turbith (Convolvulus Turpethum) » ou 
« turbith (Ipomoea Turpethum) » (M. MONIER-WILLIAMS, A Sanskrit English Dict.).
]. Att. ds Ac. 1762-1878. Plur. des turbiths. Étymol. et Hist. 1. XIIIe s. turbit bot. (Simples médecines, éd. P. Dorveaux, § 1130); XVe s. turbith (Grant herbier, éd. G. Camus, § 488); 1814 turbith végétal (NYSTEN); 2. a) 1684 turbit minéral (FURETIÈRE, Essais d'un dict. universel); b) 1787 turbith nitreux (GUYTON DE MORVEAU, LAVOISIER, BERTHOLLET et DE FOURCROY, Méthode de nomencl. chim., Paris, 1789, p. 141). Empr. à l'ar. turbid « turbith », et celui-ci à une lang. de l'Inde, cf. p. ex. hindi tarbud (d'apr. FEW t. 19, p. 190a), du skr. « triple; turbith (Convolvulus Turpethum) » ou « turbith (Ipomoea Turpethum) » (M. MONIER-WILLIAMS, A Sanskrit English Dict.).
turbith [tyʀbit] n. m.
ÉTYM. Xe; turbit, XIIIe; arabe tǔrbid, tǐrbid, même sens.
➪ tableau Mots français d'origine arabe.
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1 Pharm. Jalap de l'Inde, utilisé comme purgatif. — Bot. Plante fournissant cette racine purgative. ⇒ Ipomée.
2 Vx. || Turbith minéral : sels de mercure utilisés en pharmacopée.
Encyclopédie Universelle. 2012.