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aborner

aborner verbe transitif Mettre des bornes à un terrain, pour en fixer les limites.

⇒ABORNER, verbe trans.
Vx. [L'obj. désigne un terrain ou un bois] Mettre des bornes pour préciser les limites :
1. Aborner un champ.
Ac. 1798, 1835.
2. Faire aborner son champ.
LITTRÉ.
Prononc. ET ORTH. — 1. Forme phon. []. 2. Dér. et composés : abornage, abornement. 3. Le mot apparaît dans les dict. dep. COTGR. 1611 et ds Ac., dep. l'éd. de 1762. Pour la concurrence avec abonner, cf. ce mot. Ac. 1835 signale : ,,Il a vieilli : on dit Borner``. BESCH. 1845 : ,,Ce mot est peu employé depuis deux siècles; on se sert du verbe borner``. LITTRÉ, sous la vedette aborner, précise : ,,Berry, abonner; wallon aboner``.
Étymol. ET HIST. — Synon. total de abonner jusqu'au XVIe s. Dès lors il se différencie de ce verbe pour ne plus signifier que « limiter » et supplante abonner en ce sens (cf. s.v., hist. I A 1), mais, contrairement à ce dernier, il ne semble pas usité au fig. (BESCH.), mais à partir de LITTRÉ il est cité sans mention d'âge. Étymol : voir abonner.

aborner [abɔʀne] v. tr.
ÉTYM. XVIe; antérieur au sens de « abonner »; de borne.
Vx. Limiter (un terrain) par des bornes. Borner. || « Faire aborner son champ » (Littré).
DÉR. Abornement.

Encyclopédie Universelle. 2012.