● blondoyer verbe intransitif Littéraire. Avoir des reflets blonds.
⇒BLONDOYER, verbe intrans.
Rare. Avoir un reflet blond doré :
• Les pousses vertes, sous la clarté horizontale, blondoyaient à l'infini; la terre les portait ainsi qu'une vêture délicate, somptueuse et presque immatérielle.
GENEVOIX, Raboliot, 1925, p. 286.
— P. métaph. Prendre un reflet blond doré. Des linges blondoyaient devant l'âtre, au fond duquel les flammes semblaient porter elles-mêmes la marmite (CHATEAUBRIANT, M. des Lourdines, 1911, p. 52).
Rem. 1. Attesté dans l'ensemble des dict. gén. comme poét. et peu usité; absent des éd. de l'Ac., sauf Ac. Compl. 1842 qui le considère à tort comme un néol.; aucun ex. dans la docum. du XIXe s. 2. On relève le part. prés. blondoyant empl. comme adj. Champs ... couverts de moissons blondoyantes (A. POMMIER, Océanides et fantaisies, 1839, p. 14).
Prononc. — Dernière transcr. dans DG : blon-dwà-yé. LITTRÉ transcrit : blon-do-ié. À ce sujet, cf. aboyer.
Étymol. ET HIST. — Fin XIIe-début XIIIe s. « être d'une couleur blonde » (Loh., B.N. 4988, f° 230 r° dans GDF. Compl.) 1275 blondoyant part. prés. adj. (J. DE MEUNG, Rose, 22131 dans T.-L.); ca 1275 « avoir un reflet blond (du vin) » (ID., Ep. d'Abeil. et d'Hel., B.N. 920, f° 134 v° dans GDF. Compl.).
Dér. de blond; suff. -oyer.
STAT. — Fréq. abs. littér. :2.
blondoyer [blɔ̃dwaje] v. intr. [CONJUG. noyer.]
ÉTYM. Fin XIIe; de blond.
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♦ Littér. Avoir une teinte blonde, des reflets blonds. || Les pousses (cit. 3) vertes blondoyaient.
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DÉR. Blondoiement, blondoyant.
Encyclopédie Universelle. 2012.