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⇒ENCRASSAGE, subst. masc.

Action d'encrasser, fait de s'encrasser; état de ce qui est encrassé. Synon. encrassement. L'expérience apprendra bien vite à déterminer la quantité de linge à lessiver, d'après son degré d'encrassage (Lar. mén. 1926).

♦ P. méton., au plur. Matières accumulées par l'encrassage. On commence par enlever les encrassages adhérents, puis les parties à reprendre sont décapées à la pince et au burin (BARNERIAS, Aciéries, 1934, p. 171).

— P. métaph. ou au fig. On a beaucoup parlé des techniques de lavage du cerveau. On devrait surtout parler de son encrassage (...) par ces stupéfiants modernes de l'esprit : la propagande et la publicité, dont les slogans nous mécanisent (H. BAZIN, Fin asiles, 1959, pp. 178-180).

Prononc. :[]. Aucune transcr. ds les dictionnaires. Étymol. et Hist. 1926 (Lar. mén., p. 199). Dér. du rad. de encrasser; suff. -age.

encrassage [ɑ̃kʀasaʒ] n. m.

ÉTYM. 1905, in Rev. gén. des sc., n^o 8, p. 393; de encrasser.

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♦ Encrassement. — Par métonymie. (Plur.). Matières qui encrassent. || « Le tabac est une cause de cancer, d'angine de poitrine, d'encrassage artériel » (« Fumeur » ou « Non Fumeur » ?, in Falkenstein 5, 1963, p. 63).