LEUCOPLASIE
LEUCOPLASIE
Lésion précancéreuse blanchâtre liée à des modifications histologiques (kératinisation) de la muqueuse buccale. Son étiologie est multiple et regroupe toutes les causes d’irritations chroniques de la cavité buccale (tabac, alcool) et les irritations mécaniques d’origine dentaire.
leucoplasie [ løkɔplazi ] n. f.
• 1900; de leuco- et -plasie
♦ Méd. Transformation d'une muqueuse (spécialement buccale ou linguale) qui se recouvre d'une couche dure, cornée, et prend une apparence blanchâtre (kératinisation).
● leucoplasie nom féminin Plaque blanche sur une muqueuse, surtout celle de la bouche, due à une kératinisation, et parfois précancéreuse.
⇒LEUCOPLASIE, subst. fém.
MÉD. Transformation en une plaque blanche, dure, cornée, de la muqueuse de la bouche, de la langue ou plus rarement des muqueuses génitales sous l'effet d'irritations diverses (d'apr. MAN.-MAN. Méd. 1977 et Méd. Biol. t. 2 1971). Leucoplasie ano-rectale, laryngée, linguale, verruqueuse; leucoplasie galvanique. Le tabac (...) responsable de la leucoplasie buccale, prélude au cancer (MACAIGNE, Précis hyg., 1911, p. 202).
Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1900. (GARNIER-DEL. ds QUEM. DDL t. 18). Composé de leuco- et de -plasie, du gr. 
« action de façonner, de modeler ».
]. Étymol. et Hist. 1900. (GARNIER-DEL. ds QUEM. DDL t. 18). Composé de leuco- et de -plasie, du gr. « action de façonner, de modeler ».
leucoplasie [løkoplazi] n. f.
❖
♦ Méd. Transformation d'une muqueuse (spécialt, buccale ou linguale) qui se recouvre d'une couche dure, cornée, et prend une apparence blanchâtre (kératinisation). || La leucoplasie affecte les muqueuses à épithélium pavimenteux (larynx, vessie, organes génitaux, etc.), et principalement celles de la bouche (langue et face interne des joues).
0 Les muqueuses, elles aussi, peuvent présenter d'autres atteintes (dans la syphilis) : l'épaississement nodulaire de la langue, prenant un aspect ficelé, la leucoplasie buccale, caractérisée par l'apparition de plaques blanc nacré plus ou moins étendues, sur lesquelles peut se greffer ultérieurement un cancer.
J. et H. Payenneville, le Péril vénérien, p. 35.
Encyclopédie Universelle. 2012.