● gueuloir nom masculin (de gueuler) Familier. La bouche, quand elle est employée à de gros effets de voix. Populaire. Porte-voix.
⇒GUEULOIR, subst. masc.
Fam. La bouche considérée comme un instrument de résonance grâce auquel peut être jugée la qualité des sonorités de chaque mot du texte que l'on déclame. Des phrases de Chateaubriand l'exaltaient. Il [Flaubert] en récitait les grandiloquentes périodes avec cette voix de tonnerre qu'il définissait lui-même, quand il disait : « Je ne sais qu'une phrase est bonne qu'après l'avoir fait passer par mon gueuloir » (BOURGET, Essais psychol., 1883, p. 100). Ils se hélaient, La Feuillette de son gueuloir glapissant, Trouillot d'un mugissement de veau enroué (ROLLAND, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p. 1301).
Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1862 (GONCOURT, Journal, p. 1031). Dér. de gueuler; suff. -oir. Fréq. abs. littér. : 18.
]. Étymol. et Hist. 1862 (GONCOURT, Journal, p. 1031). Dér. de gueuler; suff. -oir. Fréq. abs. littér. : 18.
gueuloir [gœlwaʀ] n. m.
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♦ Familier.
1 Bouche (en tant qu'instrument à gueuler). — Selon P. Bourget (Essais psychologiques), mot employé par Flaubert : || « Je ne sais qu'une phrase est bonne qu'après l'avoir fait passer par mon gueuloir ».
2 Porte-voix. — Instrument qui gueule.
0 Il baisse les yeux, il me montre ses longs cils fournis. Nous sommes seuls avec notre avenir au-dessous du gueuloir des radios dans la cour.
Violette Leduc, la Chasse à l'amour, p. 161.
Encyclopédie Universelle. 2012.