● pin-up nom féminin invariable (anglais pin-up, de to pin up, épingler) Jeune femme au physique agréable et qui a du sex-appeal. Photo ou dessin de jolie fille peu vêtue, servant à décorer un local.
pin-up
n. f. inv. (Anglicisme) Jolie fille peu vêtue dont on épingle la photo au mur.
— Par ext. Jolie fille d'allure affriolante.
⇒PIN-UP, subst. fém. inv.
Illustration (photographie ou dessin) représentant une jeune femme sensuelle, attirante, nue ou très peu vêtue. —(...) Quand y en a [des journaux] qui traînent quelque part, (...) y m'les ramène toujours, c'est un chouette petit gars... et même parfois des illustrés. —Avec des pin-up? (VIALAR, Clara, 1958, p.53). Elles sont deux [des prostituées], à demi cachées sous les frondaisons, entourées d'une douzaine de mateurs, créatures de rêve rondes et folles comme des stars de calendrier ou des pin-up de routier (Paris-Match, 9 sept. 1983, p.70, col. 3).
— P. méton. Jeune femme ainsi représentée. Le mess des conseillers (...) où les officiers, qui se veulent décontractés, discutent sous des photos de pin-up découpées dans «Playboy» (L'Express, 11 déc. 1967, p.18, col. 2).
♦P. ext., fam. Jeune femme à la beauté excitante et qui est consciente de sa séduction. Ils [mes collègues avocats] se gardent [comme clientes] les pin-up adultères, les triomphantes nanas en rupture de bans qui vous donnent du tonus rien qu'à les regarder et m'abandonnent les délaissées méritantes aux yeux gonflés (G. DORMANN, Le Bateau du courrier, 1974, p.24). Le bourg de Plougasnou est devenu le refuge des colos. On y rencontre moins de minets et de pin-up en goguette que d'anciens combattants des dortoirs agités du temps jadis (Télérama, 20 juill. 1983, n° 1749, p.5, col. 1).
— Empl. adj. [À propos d'une pers., de son apparence, de son style] Elle est très pin-up (Lar. Lang. fr.). Les belles Américaines séviront cet été grâce au style pin-up qui revient en force dans les coiffures. Modernes, elles marchent à grands pas et ont les cheveux courts plaqués (L'Est Républicain, Magazine dimanche, 19 févr. 1984, p.24, col. 4).
Prononc. et Orth.:[pinoep]. ROB.: pin up, mais Lar. Lang. fr.: pin-up. Plur. inv. selon ROB. et Lar. Lang. fr. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p.287: ,,une pinup pl. des pinups``. Étymol. et Hist. 1944 (L'Aurore, 12 oct., 1f ds HÖFLER Anglic.). Empr. à l'anglo-amér. pin-up (1943 ds NED Suppl.2), abrév. de pin-up girl comp. de girl «fille, jeune femme» et to pin up «épingler, afficher» (de pin «épingle») désignant les photographies de vedettes féminines attractives affichées dans les chambrées ou ces vedettes elles-mêmes. Bbg. QUEM. DDL t.6.
pin-up [pinœp] n. f.
ÉTYM. 1944; pin up girl, 1945; mot anglo-amér. pinup, de to pin up « afficher, épingler (au mur) ».
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♦ Anglicisme.
1 Photo de jolie fille peu vêtue épinglée au mur. — REM. On écrit aussi pin up, sans trait d'union. Le plur. est pin ups ou (invar.) pin up.
1 Ne confondons pas les pin up avec les nus de la Grèce et de l'Inde, dont les sensualités si différentes reliaient l'homme au cosmos.
Malraux, les Voix du silence, p. 523.
2 Jeune femme dont le physique correspond aux critères promus par la publicité, le cinéma de son époque.
2 La chanteuse-danseuse qui paraît sur la scène est le premier personnage non caricatural de dessin animé qui soit réussi. C'est une pin-up girl à peine stylisée, qui danse et qui chante comme une actrice en chair et en os. Tex Avery l'a si amoureusement animée qu'elle a un réel pouvoir de séduction.
♦ Vieilli. Jolie fille. — Adj. || Elle est très pin-up.
Encyclopédie Universelle. 2012.