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sainte-barbe

sainte-barbe, saintes-barbes nom féminin (du nom de sainte Barbe, patronne des artilleurs) Sur les anciens navires de guerre, entrepôt du matériel d'artillerie et des poudres.

⇒SAINTE-BARBE, subst. fém.
A. — [Dans la mar. à voiles] Soute à poudre et magasin aux accessoires d'artillerie. La Belle-Poule, cette nef royale (...) qui explosa en rade de Brest, le feu à la sainte-barbe (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 57).
B. — [P. contamin. avec La barbe! (v. barbe1 B 1 a)]. Chose ou personne ennuyeuse. Quelle Sainte-Barbe! (Dict. XXe s.).
Prononc. et Orth.:[]. Ac. 1718-1762: sainte-barbe; 1798: sainte-Barbe; dep. 1835: sainte-barbe. Plur. Lar. Lang. fr., ROB. 1985: des saintes-barbes. V. saint. Étymol. et Hist. 1. 1678 mar. (GUILLET, 3 ° partie s.v. gardienerie: quelques-uns appellent ainsi la Sainte-Barbe); 2. 1904 « fête de la patronne des artilleurs, des sapeurs et des pompiers » (Nouv. Lar. ill.). Du n. de sainte Barbe « patronne des artilleurs et des mineurs ». Bbg. QUEM. DDL t. 28.

sainte-barbe [sɛ̃tbaʀb] n. f.
ÉTYM. 1683; de sainte Barbe, patronne des canonniers.
1 Mar. (Vx). Partie du navire qui servait de magasin à poudre.Plur. Des saintes-barbes.
2 (Par contamination avec le sens familier de barbe, assimilé au nom de la sainte; s'écrit avec des majuscules). Fam. Personne ou chose ennuyeuse. || Quelle Sainte-Barbe, ce bonhomme ! || Cette cérémonie, c'est la Sainte-Barbe.

Encyclopédie Universelle. 2012.