⇒ALCIDE, subst. masc.
Rare, vx. [P. allus. à l'un des noms d'Hercule] Homme fort et robuste :
• [De ces voleurs,] les plus robustes font le métier d'Alcides aux Champs-Élysées et aux fêtes des environs de Paris (...). Ceci ne veut pas dire que tous les Alcides (...) soient des voleurs.
P. JOIGNEAUX, Les Prisons de Paris, 1841, pp. 199-200.
Rem. 1. Attesté ds Ac. Compl. 1842 et BESCH. 1845. 2. Un homon. se rencontre en entomol. pour désigner : a) Une ,,espèce de grand scarabée des Indes`` (Ac. Compl. 1842; attesté également ds BESCH. 1845); b) Un ,,genre d'insectes coléoptères tétramères de la famille des curculionidés, qui comprend plusieurs espèces et habite l'Afrique et les Indes orientales`` (Lar. 19e; attesté également ds BESCH. 1845); c) Un genre de papillon. (Attesté ds Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845).
Prononc. :[alsid].
Étymol. ET HIST.
I.— 1841, supra.
II.— a) 1838 entomol. (Ac. Compl. 1842 : Alcide); b) 1845 « id. » (BESCH. : Alcides).
I du nom propre Alcide < gr. , surnom d'Hercule (soulignant sa force; du gr. « force »). II selon DEI, s.v. alcide, du lat. sc. alcis, idis, lat. class. « élan » nom d'animal, l'insecte étant doté d'antennes longues et robustes.
BBG. — BÉL. 1957. — BOISS.8. — FÉR. 1768. — GITEAU 1970.
alcide [alsid] n. m.
ÉTYM. 1838, en sc. nat.; nom propre, l'un des noms d'Hercule.
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II (1840, in D. D. L.). Vx. Homme très robuste et courageux. — Spécialt. Lutteur de foire. ⇒ Hercule.
0 (…) à part le maître d'école (surnom d'un personnage) qui mangerait trois alcides à son déjeuner, personne jusqu'à cette heure (…) ne pouvait se vanter de m'avoir mis le pied sur la tête.
Eugène Sue, les Mystères de Paris, I, 5.
Encyclopédie Universelle. 2012.