Ferron
(Jacques) (1921 - 1985) écrivain québécois. Puisant dans la tradition du terroir, il a produit une oeuvre abondante, romanesque (Cotnoir, 1962; Contes, 1968; le Ciel de Québec, 1969; les Confitures de coings, 1977) et dramatique (les Grands Soleils, 1958; le Tête du roi, 1967).
⇒FERRON, subst. masc.
Vieux
A.— Marchand de fer ou de petits objets en fer; ouvrier, artisan qui travaille le fer. Il était menuisier, ferron, (...) et même un peu mécanicien. (...). Il avait (...) une petite forge et une enclume (HUGO, Travaill. mer, 1866, p. 78). On parlait des maîtres de forges anciens (...) aussi des ferrons qui affinaient le métal (LA VARENDE, Trois. jour, 1947, p. 60).
B.— P. méton. Petit objet en fer fabriqué autrefois par les cloutiers. Son œil [de la comtesse] allait librement du manteau en velours violet brodé d'or et doublé de satin, aux ferrons qui garnissaient les bottines (BALZAC, Enf. maudit, 1831-36, p. 345).
Prononc. :[], [fe-]. Étymol. et Hist. A. 1. 1176-81 « forgeron » (CHR. DE TROYES, Chevalier au lion, 713 ds T.-L.); 2. 1671 « marchand de fer » (POMEY). B. Ca 1550 « agrafe » (Entrée de Henri II à Rouen, f° 7 r° ds GAY et GDF.). Dér. de fer; suff. -on.
ferron [fɛʀɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1175-1180, Chrétien de Troyes; de fer, et suff. -on.
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♦ Vieux.
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DÉR. Ferronnerie, ferronnier.
Encyclopédie Universelle. 2012.