⇒GUEULARDISE, subst. fém.
Populaire
A. — Gourmandise. Et cette gueulardise est chez le romancier [Zola] doublée d'une science de la cuisine qui lui fait dire aussitôt ce qui manque à un plat : ou l'absence d'un certain assaisonnement particulier ou la quantité de minutes qui ont manqué à son mijotement (GONCOURT, Journal, 1876, p. 1149).
B. — Friandise. La blanchisseuse (...) mangeait son saint-frusquin en gueulardises (ZOLA, Assommoir, 1877, p. 521).
Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1858 (SAND, Corresp., t. 4, p. 183). Dér. de gueulard; suff. -ise. Cf. gouliardise « débauche », dér. de goliard (CHR. DE PISAN, Ep. ds GDF. — 1611, COTGR.). Bbg. BRESLIN (M.S.). The Old Fr. abstract suffix -ise. Rom. Philol. 1969, t. 22, p. 419. - PAULI 1921, p. 47.
gueulardise [gœlaʀdiz] n. f.
ÉTYM. 1867; goulardise, 1611; de 3. gueulard.
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♦ Familier.
1 (La gueulardise). Gourmandise. Gloutonnerie.
2 (Une, des gueulardises). Friandise ou mets salé servi en petite quantité et pour le plaisir de la bouche plus que pour l'assouvissement de l'appétit. || C'est bon, ces petites gueulardises. || Gueulardises servies avec l'apéritif. ⇒ Amuse-gueule.
Encyclopédie Universelle. 2012.