⇒PUDENDA, subst. masc. plur.
Vx ou littér. Parties génitales externes. Quand on ne sait plus que faire pour étonner et survivre, on se prostitue, on livre ses pudenda, on les offre aux regards (VALÉRY, Variété II, 1929, p. 96). Est-ce que vous croyez que ça m'amuse moi de voir vos pudenda? (QUENEAU, Enf. du limon, 1938, p. 12).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. a) 1509 parties pudendes (LEMAIRE DE BELGES, Illustrations de Gaule, I, 35 ds Œuvres, éd. J. Stecher, t. 1, p. 271); 1532 subst. fém. plur. pudendes « parties sexuelles » (RABELAIS, Pantagruel, VI, éd. V. L. Saulnier, p. 32, 21); b) 1765 pudendum sing. mot lat. utilisé en méd. (Encyclop. t. 13, p. 553a); 1845 les pudenda (BESCH.). Empr. au lat. pudendus « dont on rougit, honteux » (spéc. b. lat. pudendum, subst. « le derrière », fin IIe s. Minucius Felix; plur. pudenda « parties sexuelles », Sénèque); pudendes est une forme adaptée.
pudenda [pydɑ̃da; pudɛnda] n. m. pl.
ÉTYM. 1845; pudendum au sing., 1765; mot lat., de l'adj. pudendus « dont on doit avoir honte », de pudere « avoir honte ».
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Encyclopédie Universelle. 2012.