⇒CHAUDE-PISSE, CHAUDE-LANCE, subst. fém.
PATHOL., pop. Blennorragie. Attraper, avoir la chaude-pisse, chaude-pisse cordée. Moi (...) confident des chaudes-lances, des bistrots et des ménopauses des épicières (A. ARNOUX, Double chance, 1958, p. 28).
— P. métaph. C'est pas la guerre, (...), c'est la chaude-pisse! ça finira plus! (MALRAUX, L'Espoir, 1937, p. 839).
Prononc. et Orth. :[]. Aucune transcr. de chaude-lance. LAND. 1834 écrit chaudepisse en 1 seul mot. Pour cette graph., cf. aussi N. LEMERY, Pharmacopée universelle, 1763 et G. ESNAULT, Notes complétant et rectifiant « Le Poilu tel qu'il se parle », 1956. On rencontre également chaudelance (cf. F. VIDOCQ, Les Voleurs, 1836, p. 68; J. LACASSAGNE, L'Arg. du « milieu », 1928, p. 48; Ch.-L. CARABELLI, Lang. pop.). Au plur. des chaudes-lances; des chaudes-pisses. Étymol. et Hist. I. XIIIe s. chaude-pisse (Traité d'économie rurale composé en Angleterre, éd. P. Lacour ds Bibl. de l'École des Chartes, 4e série, t. II, p. 373). II. 1837 chaude-lance (Le Vocabulaire de Vidocq ds SAIN. Sources arg. t. 2, p. 122). Composé de chaude et I pisse, II lance. Fréq. abs. littér. Chaude-pisse : 15. Bbg. LEW. 1960, p. 97.
Encyclopédie Universelle. 2012.