lance [ lɑ̃s ] n. f.
1 ♦ Arme d'hast à longue hampe terminée par un fer pointu. ⇒ javelot, pertuisane, 1. pique. Être tué d'un coup de lance. Bois, manche d'une lance. — (Moyen Âge) Lance de combat, de tournoi. Courir une lance, faire un assaut, lance en avant, dans un tournoi.
♢ Loc. ROMPRE UNE LANCE, DES LANCES avec qqn, contre qqn : soutenir une discussion, une controverse contre lui.
♢ FER DE LANCE : fer d'une lance en forme de feuille allongée et pointue; par ext. Ornement de ferronnerie en forme de fer de lance. Par compar. En fer de lance. ⇒ hasté, lancéolé. Gypse fer-de-lance. — Fig. Partie d'un dispositif militaire qui agit directement et efficacement contre l'ennemi. Les commandos de parachutistes sont le fer de lance de cette armée. Par métaph. Le fer de lance d'une offensive économique.
2 ♦ Instrument, engin en forme de lance. Lance à eau : ajutage métallique à l'extrémité d'un tuyau de pompe ou d'arrosage, servant à diriger le jet. Lance d'arrosage. Lances d'incendie utilisées par les pompiers. « Il dirigeait avec précision sa lance sur le brasier » (Malraux). — Lance à oxygène ou lance thermique : dispositif permettant le forage ou le découpage thermique du métal, du béton. — Mar. Lance de sonde : instrument de sondage.
● lance nom féminin (latin lancea) Arme d'hast à long manche et à fer pointu. Soldat armé d'une lance. Bâtiment et Travaux publics Tuyau métallique servant au lançage. Dans la technique de projection de béton, mortier ou plâtre, dispositif fixé à l'extrémité de la conduite de transport du matériau et servant à former le jet. Bijouterie Pièce de métal repliée sur elle-même et formant ressort, constituant la partie mâle d'une fermeture de bracelet, de collier, etc. Histoire Au Moyen Âge, unité comprenant autour de l'homme d'armes combattant avec la lance plusieurs cavaliers attachés à son service. Pyrotechnie Artifice de mise de feu que l'on emploie dans les feux d'artifice. Sports Long bâton garni d'un tampon, avec lequel on joute sur l'eau. Textiles Bande ou tige portant à son extrémité une pince et qui remplace la navette en portant le fil de trame d'un côté à l'autre du métier. ● lance (citations) nom féminin (latin lancea) Abu al-Tayyib Ahmad ibn al-Husayn, dit al-Mutanabbi Kufa 915-près de Bagdad 965 Chaque fois que le temps a fait croître un bâton, au bout du bâton l'homme a mis une lance. ● lance (expressions) nom féminin (latin lancea) Lance à eau, lance d'incendie, tuyau muni d'un ajutage ou d'un diffuseur servant à former et à diriger le jet d'eau. Lance à oxygène, dispositif utilisé pour le forage thermique et le découpage de murs en béton. Cheval de lance, cheval dressé aux joutes de la lance. Lance à oxygène, long tube d'acier servant à envoyer un jet d'oxygène sur du métal pour y produire, par oxydation, un fort dégagement de chaleur. La sainte lance, lance dont se servit le soldat qui, selon saint Jean (xix, 34), ouvrit, sur le Calvaire, le côté de Jésus crucifié.
lance
n. f.
d1./d Anc. arme offensive à longue hampe et à fer pointu.
|| Fer de lance: pointe, fer d'une lance; fig. élément offensif d'un dispositif militaire, et, par ext., partie la plus combative, la plus productive d'une collectivité, d'une corporation. Le tourisme est le fer de lance de certaines économies.
|| Loc. fig. Rompre une lance ou des lances (avec ou contre qqn): disputer contre qqn, avoir avec lui une controverse assez vive.
d2./d Lance d'incendie ou, absol., lance: appareil constitué d'un embout ajusté à un tuyau, permettant de projeter de l'eau sous pression sur un foyer d'incendie.
I.
⇒LANCE 1, subst. fém.
A. — Arme composée d'un long manche terminé par une pointe de fer surtout utilisée par les cavaliers, et que, dans l'Antiquité, on tenait à la main ou jetait devant soi, puis qui était soutenue à hauteur de poitrine par un arrêt ou un crochet de fer (cf. dard1 A 1 a). Lance en bronze; la pointe de la lance; lever, manier la lance, tenir la lance en arrêt; à coups de lance. Le futur chevalier, une fois ses études faites, a appris ce qui est proprement de sa profession : monter à cheval, manier la lance et l'épée (FARAL, Vie temps st Louis, 1942, p. 31) :
• 1. Chaque fois que Joseph montait dans sa voiture et saisissait le volant entre ses mains gantées, il éprouvait un sentiment comparable à celui du chevalier, qui, tout roide en son armure, (...) la lance en arrêt, part pour la conquête du monde...
DUHAMEL, Passion J. Pasquier, 1945, p. 29.
1. Spécialement
a) Lance courtoise, lance mousse (Ac. 1798-1878). Lance gracieuse (LITTRÉ). Lance dont le fer n'était pas pointu, utilisée dans les joutes.
b) MYTH. GR. Lance d'Achille. Lance avec laquelle Achille infligea une blessure qui ne put être guérie qu'avec de la rouille prélevée de cette lance (d'apr. CASS.-MOIR. 1979).
♦ P. métaph. Les Français pourront être arrêtés, repoussés, mais jamais humiliés, ni forcés à rien. Les choses changeront, mais le changement s'opérera par eux. C'est la lance d'Achille, elle seule peut guérir les plaies qu'elle a faites (J. DE MAISTRE, Corresp., t. 10, 1807, p. 370).
c) RELIG. Sainte lance. ,,Lance dont une tradition légendaire disait qu'elle avait servi au soldat pour percer le côté de Jésus crucifié. Elle était vénérée à Jérusalem aux VIe et VIIe siècles; elle le fut ensuite à Constantinople`` (VOGÜÉ-NEUFVILLE 1971). Le miracle se produisit. Ce fut la découverte de la sainte lance. À la suite d'une vision, un pèlerin provençal, Pierre Barthélemy, l'exhuma le 14 juin sous les dalles d'une des églises d'Antioche (GROUSSET, Croisades, 1939, p. 38).
2. Locutions
a) Vieilli. Baisser la lance. S'avouer vaincu.
♦ Au fig., vx. Baisser la lance (Ac. 1798-1935). Céder, s'incliner.
b) Briser des lances; rompre une, des lance(s).
) Se battre. Les champions brisèrent leurs lances (Ac. 1798-1935). Il rompit trois lances pour les dames (Ac. 1835-1935).
) Au fig.
♦ Rompre une, des, la lance(s) avec, contre qqn. Soutenir une discussion, une controverse contre quelqu'un. Je ne romprai pas de lances avec les économistes qui veulent à tout prix raisonner sur un univers exempt de toute organisation et de toute prévision (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 501).
♦ Rompre une, des lance(s) pour qqn (Ac. 1798-1935). Défendre quelqu'un contre ceux qui l'attaquent.
♦ Briser des lances (rare). Sa modération lui manqua subitement; il se mit en avant tout entier, il brisa des lances envers et contre tous (...) pour la musique italienne (SAINTE-BEUVE, Caus. lundi, t. 4, 1851, p. 537).
c) Loc., vx. (Être venu) à beau pied sans lance (ds Ac. 1798). (Être venu) à pied.
3. Au fig. Ce qui blesse, qui fait mal comme une arme pointue. Le visage piqué par les mille lances de l'inquiétude, fiévreux (BALZAC, Lettres Étr., t. 2, 1843, p. 171). Chaque corps que je croiserai, combien médiocre auprès du sien, me donnera le coup de lance d'amour (MONTHERL., Songe, 1922, p. 205). La lance de la solitude vous atteint où que vous soyez (GIONO, Poids du ciel, 1938, p. 160).
B. — [P. anal. de forme] Objet de forme allongée et pointue.
1. Ornement en fer dont on garnit le haut des barreaux d'une grille. Fer de lance. De chaque côté de la grille, s'étend un saut de loup dont la double crête est garnie des lances et des dards les plus menaçants, de véritables hérissons en fer (BALZAC, Paysans, 1844-50, p. 6). La jeune fille le vit un moment ainsi de profil, au-dessus des houx, derrière les lances de fer de la clôture (FRANCE, Jocaste, 1879, p. 9). Il me conduisait depuis la grille aux lances dorées jusqu'à l'escalier monumental (ALAIN, Propos, 1908, p. 42).
2. AGRON. ,,Branche droite; tige effilée garnie de branches`` (PLAIS. 1969). À gauche, comme un nid de serpents, une maisonnette envahie par les ronces, les jets, les lances, les mille tiges, les épaisses ramures tourmentées comme des ceps (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 105).
3. Instrument, outil présentant une forme allongée et terminé en pointe. On tire la fusée en mettant le feu à sa mèche à l'aide d'une lance à feu fixée à une longue baguette (CHALON, Explosifs mod., 1911, p. 398).
— Lance à eau, d'arrosage, d'incendie et, p. ell., lance. Ajutage métallique adapté à l'extrémité d'un tuyau d'arrosage ou de pompe, et qui sert à diriger le jet d'eau. Le pompier d'extrême-droite laissa tomber sa lance, demeura un instant suspendu à l'échelle par un pied, tomba dans le feu (MALRAUX, Espoir, 1937, p. 768) :
• 2. J'ai vu Pierre il y a quinze jours. En arrivant chez lui, je l'ai aperçu dans son jardin petit mais voisin, très voisin, d'arbres gigantesques (pour Paris); il arrosait un gazon à la lance avec bonheur, en redingote.
VALÉRY, Corresp., [avec Gide], 1903, p. 398.
— PÊCHE. Tige longue et pointue, démontable, qui termine la canne à pêche. V. darder I A 1 a ex. Voy. La Pérouse, t. 3, 1797, p. 236.
— GÉNIE CIVIL. Tuyau métallique permettant d'injecter de l'air comprimé ou de l'eau à la base d'un pieu pour en faciliter l'enfoncement. Le fluide brûlant [jet de vapeur d'abattage] est amené par des lances creuses (...) assemblées en tridents (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, 1905, p. 458). Le mélange peut être transporté sec dans l'appareil et humidifié à la sortie de la lance (Béton 1976).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « arme d'hast » (Roland, éd. J. Bédier, 541); 1367 fer de lance (PROST, Inventaires, t. 1, n° 646); 2. 1288 [ms.] p. méton. « guerrier armé de la lance » (Roman de Thèbes, ms. B.N. fr. 375, 7024 ds L. CONSTANS, La légende d'Œdipe [...], p. 166); 3. p. anal. de forme 1676 « spatule pour travailler le stuc » (FÉLIBIEN); 1867 lance à incendie (L. SIMONIN, La vie souterraine, Paris, Hachette, p. 165). Du lat. lancea « lance, pique ». Fréq. abs. littér. : 1 011. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 1 893, b) 1 325; XXe s. : a) 1 293, b) 1 199. Bbg. CHAUTARD Vie étrange Arg. 1931, p. 223. - QUEM. DDL t. 9. - SAIN. Arg. 1972 [1907], p. 49, 53, 136.
II.
⇒LANCE 2, subst. fém.
Arg., pop. ,,Eau`` (ESN. 1966). Vrai, j'en ai la lance aux chasses. Vraiment, j'en ai les larmes aux yeux (CLEMENS, Écrits bagne Rochefort, t. 1, 1876, p. 451). Tiens, si je m'enfilais un verre de lance [à la fontaine Wallace]! (MÉTÉNIER, Lutte pour amour, 1891, p. 215).
— Chaude-lance (v. chaude-pisse).
Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1. 1562 arg. « eau » (RASSE DES NŒUDS, Chant royal, 22, éd. G. Esnault ds Romania t. 83, p. 306); 2. 1837 chaudelance (v. chaude-pisse ex. de Vidocq). Prob. empr. à l'arg. ital. lenza, slenza « fleuve, pluie, urine, boisson » d'orig. incertaine (v. ESN. et DEI, s.v. slenza); ance « eau » att. en 1562 (RASSE DES NŒUDS, loc. cit.) s'explique par l'aphérèse du l- pris pour l'art. déf., v. DAUZAT Ling. fr., p. 275).
1. lance [lɑ̃s] n. f.
ÉTYM. 1080, Chanson de Roland; du lat. lancea, probablt d'orig. celtique.
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1 Anciennt. Arme d'hast à longue hampe terminée par un fer pointu. || La lance, arme de jet (⇒ Dard, javeline, javelot) ou de choc (⇒ Pertuisane, pique). || Jeter la lance (→ Esquiver, cit. 2; gymnase, cit. 2). || Brandir (cit. 1), pointer sa lance (→ Fanon, cit. 1). || Tuer quelqu'un d'un coup de lance (→ Enfuir, cit. 4; étonner, cit. 20). — Bois, manche d'une lance. ⇒ Hast (vx). || Douille, pointe d'un fer de lance. || La lance des soldats macédoniens (⇒ Sarisse), des hastaires, des dragons, des lanciers, des uhlans. || Charge à la lance.
1 Pisistrate porta un coup de lance si violent contre Adraste, que le Daunien devait succomber : mais il l'évita; et pendant que Pisistrate, ébranlé du faux coup qu'il avait donné, ramenait sa lance, Adraste le perça d'un javelot au milieu du ventre.
Fénelon, Télémaque, XV.
2 Et voici un chef de province lointaine, qui fait son entrée au galop de fantasia, l'air sauvage et magnifique, suivi de cavaliers brandissant des lances.
Loti, l'Inde (sans les Anglais), V, II.
♦ ☑ Myth. La lance d'Achille : la lance avec laquelle Achille infligea une blessure qui ne put être guérie qu'avec de la rouille prélevée sur cette lance même. — Fig. (→ 1. Flèche, cit. 8).
3 (…) votre lettre (…) m'a fait plus de plaisir que l'Avis aux deux prétendus sages ne m'a pu causer de peine. Votre plume est comme la lance d'Achille, qui guérissait les blessures qu'elle faisait.
Voltaire, Correspondance, 3002, 8 janv. 1767.
♦ La lance des chevaliers, au moyen âge (→ Haut, cit. 13; heaume, cit. 2). || Écuyer (cit. 1) qui portait la lance. ⇒ Porte-lance. || Gonfanon d'une lance. || Lances de combat à fer émoulu ou lances à outrance. || Morne d'une lance de tournoi. — ☑ Loc. Courir une lance (dans un tournoi) : faire un assaut, la lance en avant. Par anal. || Courir une lance au jeu de bague. — Hist. || Lance mousse, à pointe émoussée. ⇒ Agrape. || Lance courtoise, gracieuse : lance de joute émoussée.
4 Il y a toujours des Chevaliers errants dans le monde. Ils ne redressent plus les torts avec la lance, mais les ridicules avec la raillerie (…)
Barbey d'Aurevilly, les Diaboliques, « À un dîner d'athées ».
5 (…) Kaherdin s'était fièrement arrêté, en voyant poindre contre lui un hardi baron, le frère du comte Riol. Tous deux se heurtèrent des lances baissées. Le Nantais brisa la sienne sans ébranler Kaherdin, qui, d'un coup plus sûr, écartela l'écu de l'adversaire et lui planta son fer bruni dans le côté jusqu'au gonfanon.
J. Bédier, Tristan et Iseut, XV, p. 162.
♦ ☑ Loc. (Anciennt). Lance aux dames : la dernière joute d'un tournoi. — Cheval de lance, dressé aux joutes.
♦ ☑ Loc. fig. Baisser la lance devant son adversaire, pour signifier qu'on s'avouait vaincu. — Fig. (Vx). || Baisser la lance : céder, s'incliner (→ Baisser pavillon).
♦ ☑ Rompre une lance, des lances, avec qqn, contre qqn : soutenir une discussion, une controverse contre lui. || Rompre une lance, des lances pour qqn, le défendre contre ceux qui l'attaquent (par allus. aux lances brisées par les chevaliers combattant pour leurs dames). ☑ Rare. Briser des lances (même sens).
6 L'un ferme et net, athlète au besoin, brisait des lances dans les mêlées pour son ami, et le couvrait de son bouclier (…)
Sainte-Beuve, Chateaubriand, t. II, p. 109.
7 Ils rompaient des lances avec tant d'ardeur qu'un témoin les aurait crus brouillés à mort.
A. Hermant, l'Aube ardente, I.
8 Contre quoi vais-je maintenant rompre des lances ? songea-t-il, en souriant de lui-même. J'ai presque l'air de m'insurger contre ce que je veux défendre (…)
Martin du Gard, les Thibault, t. V, p. 273.
♦ ☑ Vx. Lance d'Argail : lance enchantée qui renversait toujours l'adversaire (Argail est un personnage de l'Arioste), et, fig., puissance irrésistible.
♦ Relig. || La Sainte Lance, dont fut percé Jésus.
♦ ☑ Fer de lance : fer d'une lance; (par ext.) ornement de ferronnerie en forme de fer de lance. || Les fers de lance d'une grille. — Par compar. Bot. || Feuille en fer de lance. ⇒ Hasté; lancéolé. — Minér. || Gypse fer de lance. — Fig. Partie d'un dispositif (d'abord, d'un dispositif militaire) qui agit directement et efficacement contre un adversaire. || Les commandos de parachutistes sont le fer de lance de cette armée. — Par métaphore. || Le fer de lance d'une offensive économique.
2 Objet ou engin mince, droit, rigide (rappelant la lance par sa forme). ⇒ Lancéolé, lanciforme. || Les lances des épis. → Accourcir, cit. 3. — En appos. || Brochet-lance. ⇒ Lépidostée.
♦ Sport. Longue perche utilisée pour les joutes sur l'eau. — Mar. || Lance de sonde : instrument de sondage.
♦ (1873, Larousse). Cour. || Lance à eau, et, absolt, lance : ajutage métallique adapté à l'extrémité d'un tuyau d'arrosage ou de pompe, et servant à diriger le jet d'eau. || Lance d'arrosage, lance d'incendie. || Pompiers qui mettent les lances en batterie pour éteindre le feu (→ Essai, cit. 14).
9 Il dirigeait avec précision sa lance sur le brasier (…) Au moment où le premier avion arrivait sur lui comme un obus, il brandit sa lance, aspergea furieusement la carlingue (…)
Malraux, l'Espoir, II, II, XIII.
♦ Techn. Tuyau métallique capable d'injecter de l'air comprimé, de l'eau pour faciliter l'enfoncement des pieux.
♦ Chir. Instrument tranchant et piquant. ⇒ Lancette.
♦ Agric. Branche droite.
♦ Techn. Tige qui termine une canne à pêche. ⇒ Scion.
3 Par métonymie. Vx. Soldat armé de la lance. ⇒ Lancier. || Une armée de cinq cents lances. — Formation militaire comprenant le chevalier armé de la lance et des hommes d'armes.
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DÉR. Lanceron, lancette, lanciforme, lançon.
COMP. Porte-lance.
HOM. 2. Lance. — Formes du v. 1. Lancer.
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2. lance [lɑ̃s] n. f.
ÉTYM. 1562; p.-ê. argot ital. lenza, slenza « eau; urine ». → Chaude-pisse (chaude-lance).
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♦ Argot. Vx. Eau. || Un verre de lance. || Du pive sans lance : du vin pur, qui n'est pas coupé d'eau.
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DÉR. Lansquiner.
HOM. 1. Lance.
Encyclopédie Universelle. 2012.