⇒NON-CONNAISSANCE, subst. fém.
Fait de ne pas connaître quelque chose. Puis je rentrerai dans ma tanière où je crèverai obscur ou illustre, manuscrit ou imprimé. Il y a pourtant au fond quelque chose qui me tourmente, c'est la non-connaissance de ma mesure (FLAUB., Corresp., 1852, p.364). La non-connaissance par Barrès de l'amour, de la politique (GONCOURT, Journal, 1894, p.647). Une connaissance partielle équivalait pour eux [les esprits de la Renaissance] à une non-connaissance, et leur «humanisme», bien loin d'être une limitation à ce qui est humain, comprenait naturellement l'univers entier (BÉGUIN, Âme romant., 1939, p.51).
Encyclopédie Universelle. 2012.