aisseau [ ɛso ] n. m. ♦ Petite planche utilisée en construction. ⇒ 1. bardeau.
● aisseau nom masculin (de ais) Planchette mince utilisée dans la couverture des toits. ● aisseau (synonymes) nom masculin (de ais) Planchette mince utilisée dans la couverture des toits.
Synonymes :
- bardeau
I.
⇒AISSEAU1, AISCEAU, subst. masc.
Rare. Petit ais (ou planche) très mince utilisé dans la couverture de certaines constructions. Synon. bardeau.
Rem. DUP.-LAB. 1846 donne ce sens s.v. aisceau, aissil. CHABAT t. 1 1875, d'autre part, signale qu',,on dit encore aissan, aissis``. Nouv. Lar. ill. enregistre, à côté de aisseau, la forme aissante, subst. fém.
Étymol. ET HIST. — Env. 1350 esseau « planche très mince servant à couvrir les toits; bardeau » (Gloss. lat.-gall., B.N.1. 7692 ds GDF. Compl. : Scandula, tegula, tabularis; gall., esseau).
BBG. — BÉL. 1957. — BLANCHE 1857. — BOISS.8. — CHABAT t. 1 1875. — CHESN. 1857. — DUPIN-LAB. 1846. — Mots rares 1965.
II.
⇒AISSEAU2, AISCEAU, subst. masc., AISSELIÈRE, subst. fém.
TECHNOLOGIE
A.— Hachette de tonnelier. ,,Outil de tonnelier servant à tailler les douves.`` (Mots rares 1965).
Rem. On dit aussi aisceau, aissette et aiscette, et selon Nouv. Lar. ill., aisselière (ce dernier peut-être p. anal. avec des mots comme chevalière, coutelière, etc.; mais le suff. -ière indique gén. des objets qui contiennent ou entourent qqc.; cf. aussi rapière, serpillière).
B.— BÂT. Marteau de couvreur, à tête ronde d'un côté et à tranchant de l'autre.
Rem. gén. Ce mot présente un grand nombre de var. En tonnellerie on rencontre asse (dial.); assette, ascette (voir en partic. la rem. supra); aissette, aiscette et, selon Nouv. Lar. ill., aisselière. En bât. on relève assette, aissette et asseau; il semble d'ailleurs que dans ce domaine ces mots s'emploient de préférence à aisseau. ROB. est seul à donner ce sens s.v. ,,aissette n.f. ou aisseau n.m.``; les autres dict. l'enregistrent sous aissette.
Prononc. ET ORTH. :[]. — Rem. GATTEL 1841 transcrit : é-sô. Les dict. du XIXe s. emploient, pour ce mot, de nombreuses formes concurrentes; ex. GATTEL 1841 : aisseau ou aissy; BESCH. 1845 : aissette ou aiscette, aisceau ou aisseau; Nouv. Lar. ill. : aisseau ou aissante; ROB. : aissette ou aisseau. La graph. aisceau est sans doute anal. de faisceau (les faisceaux des licteurs romains contenaient une hache).
Étymol. ET HIST. — 1562 aisceau « hachette, doloire » (DU PINET, Pline, XII, 57 ds GDF. Compl. : Daedalus inventa l'art de charpenterie : et pour le pratiquer controva la serre, les aisceaux et coignees). — 1845, BESCH.; 1845 aisseau « id. » (BESCH. : Aissette ou aiscette s. f. Aisceau ou aisseau s. m. Petite hache recourbée de tonnelier pour creuser certaines pièces).
Dér. à l'aide du suff. -eau de l'a. fr. aisse « hachette, doloire », attesté dep. 1271 (E. BOILEAU, Livre des mestiers, 1re part., 79, 6, Bonnardot ds GDF. : Nus chapuiseur ne puet ne ne doit metre entour nule viez sele, c'est a dire nule viez sele rapareillier ne a coutel ne a aisse, c'est a dire hanel), du lat. ascia « hache ».
BBG. — BOISS.8. — Mots rares 1965. — PLAIS.-CAILL. 1958.
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♦ Techn. Marteau à tête ronde d'un côté et à tranchant de l'autre dont se sert le couvreur. Hachette de tonnelier. Syn. : asse, asseau, assette, esse, essette.
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HOM. (De aisseau) 2. Aisseau.
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2. aisseau [ɛso] n. m.
ÉTYM. Mil. XIVe; de ais.
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♦ Techn. Rare. Planche mince utilisée pour couvrir certaines constructions. ⇒ Bardeau, essente.
Encyclopédie Universelle. 2012.