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Ave

Ave Maria [ avemarja ] n. m. inv.
• 1310; lat. ave « salut », déb. de la prière
Salutation angélique, prière que l'on adresse à la Sainte Vierge. Des nonnes « répétaient à voix basse leurs Ave Maria » (Artaud). abrév. AVE . Dire trois Pater et deux Ave.

avé nom masculin Grain du chapelet sur lequel on dit un Ave. ● avé (difficultés) nom masculin Sens et orthographe 1. Un Ave = une prière. Avec une majuscule, comme les autres noms de prières ; garde sa graphie latine, sans accent sur le e. - Plur. : des Ave. 2. Un avé = un grain de chapelet. Avec une minuscule et avec un accent aigu sur le e. - Plur. : des avés. Les cent cinquante avés et les quinze paters du rosaire. Prononciation Ave se prononce toujours avec [&ph89;], comme dans avéré, malgré l'absence d'accent.

Ave ou Ave Maria
n. m. inv. Prière à la Vierge commençant par Ave, dite salutation angélique.

⇒AVE, subst. masc.
Vieilli et rare. [Dans l'expr. aves et ataves] Aïeul :
... votre femme... personne bien conservée, mais dont l'âge a fait l'objet de mûres réflexions et, d'un long examen de la part des aves et ataves de votre gendre.
BALZAC, Petites misères de la vie conjugale, 1846, p. 6.
Rem. 1. Attesté ds GUÉRIN 1892. 2. On relève une 3e forme homogr. ave (empr. au lat. avis « oiseau ») qu'on a tenté d'introduire dans la lang. au sens de « astronef, iptéronef » en 1863 (cf. LA LANDELLE, Aviat., 1863, p. 173 ds GUILB. Aviat. 1965, index : ,,la structure de ce que nous appelons ave, aéronef ou généralement iptéronef``).
ÉTYMOL. ET HIST. — 1130-60 « aïeul » (Coronnemen Louis, éd. Jonckbloet, 457 ds T.-L. : mon droit heritage, Que estora mes ancestres, mes aves) — XIVe s. ds HUG.; repris au XIXe s., supra; qualifié ,,anc.`` par GUÉRIN 1892.
Empr. au lat. avus « id. » (PLAUTE, Men., 38 ds TLL s.v., 1610, 13).

Avé [ave] ou Ave Maria [avemaʀja] n. m. invar.
ÉTYM. 1310; lat. ave « salut », début de la prière.
1 Salutation angélique, prière que l'on adresse à la Sainte Vierge. || Dire cinq Pater et cinq Avé (Académie).
0 Moi, pauvre pécheur que Dieu pousse,
Diseur de Pater et d'Ave,
Sans oreiller que le pavé (…)
G. Nouveau, la Doctrine de l'amour, « Hymne », Pl., p. 508.
Moment de la messe où l'on récite cette prière. || Partir après l'Avé.
2 (1690). Grain du chapelet sur lequel on dit l'Avé. || Il y a dans le rosaire quinze Pater et cent cinquante Avé.
REM. La graphie latine ave est attestée dans les deux sens (cf. ci-dessus cit. G. Nouveau).
HOM. Haver.

Encyclopédie Universelle. 2012.