blandice [ blɑ̃dis ] n. f.
• 1395; lat. blanditia « flatterie »
♦ Littér. (surtout plur.) Ce qui flatte, séduit. ⇒ 2. charme, délice, séduction. « Toutes les blandices des sens et toutes les jouissances de l'âme » (Chateaubriand).
blandice [blɑ̃dis] n. f.
ÉTYM. V. 1275, archaïque après le XVIe; repris déb. XIXe dans l'usage littér.; du lat. blanditiæ, pl. de blanditia « flatterie ».
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♦ Littér. Ce qui flatte, séduit. ⇒ Caresse, charme, flatterie, jouissance, séduction, tentation. — REM. Le mot s'emploie presque toujours au pluriel.
1 Ce n'est qu'amours et blandices,
Mignardises et délices.
Baïf, Amour de Francine, III.
2 Je trouvais à la fois dans ma création merveilleuse toutes les blandices des sens et toutes les jouissances de l'âme.
Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, I, 3.
3 L'admirable, dans le Erlkönig de Goethe, par exemple, c'est que l'enfant soit moins terrorisé que charmé, c'est qu'il cède aux blandices mystérieuses qui échappent aux regards du père.
Gide, Journal, 27 févr. 1928.
4 Jean-Paul Sénac, je l'ai dit, végétait dans l'ombre d'un politicien (…) qui le couvrait de blandices quand approchait le moment de rédiger un rapport ou de prononcer des harangues.
G. Duhamel, Chronique des Pasquier, V, IV.
Encyclopédie Universelle. 2012.