blutage [ blytaʒ ] n. m.
• 1556; de bluter
♦ Séparation du son et de la farine. ⇒ tamisage. Taux de blutage.
● blutage nom masculin Action de bluter.
blutage
n. m. Action de bluter.
⇒BLUTAGE, subst. masc.
Action de bluter des produits pulvérulents, en particulier la farine; résultat de cette action :
• 1. Les farines très blanches, c'est-à-dire très purifiées par blutage, sont moins riches en vitamines que les farines bises, qui renferment des parcelles de son et de germes.
R. LALANNE, L'Alim. hum., 1942, p. 79.
— P. compar. :
• 2. Le plein air sent la poudre, comme la vieille salle du cirque Franconi. Les lointains s'effacent; il monte, dans le paysage qui sombre lentement, un ensevelissement blanc, semblable à un gigantesque blutage de farine, que rosoient de petits incendies, allumés dans le bois.
E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1870, p. 647.
— P. anal. Nettoyage préalable que l'on fait subir aux chiffons pour la préparation de la pâte à papier. Après le blutage, qui sépare les déchets des chiffons, viennent le lavage et le lessivage (E. LECLERC, Nouv. manuel complet de typogr., 1932, p. 547).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1. 1546 fig. belutaige « coitus » (RABELAIS, Le Tiers Livre, éd. Marty-Laveaux, ch. 19, t. 2, p. 97), attest. isolée; 2. 1556 buletaige « action de tamiser la farine » (Reg. aux public., A. Tournai dans GDF. Compl.), forme isolée; 1611 belutage et blutage (COTGR.). Dér. de bluter; le sens 1 p. ext. est attesté pour buleter dep. ca 1370 (B. De Sebourg dans GDF.); suff. -age. Fréq. abs. littér. :1.
blutage [blytaʒ] n. m.
ÉTYM. 1556, buletaige; 1611, belutage, et blutage; en 1546, Rabelais, belutaige « coït »; de bluter.
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♦ Technique.
1 Séparation du son et de la farine. ⇒ Tamisage. || Blutage à la main, à la machine (⇒ Blutoir). || Taux de blutage.
2 Nettoyage et triage des chiffons, pour la fabrication de la pâte à papier.
Encyclopédie Universelle. 2012.