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bouchage

bouchage [ buʃaʒ ] n. m.
• 1811; « terre détrempée » (métall.) 1751; de 1. boucher
Action, manière de boucher. fermeture. Le bouchage des bouteilles. Un bouchage hermétique.

bouchage nom masculin Action de boucher : Le bouchage des bouteilles, d'un trou.

bouchage
n. m. Action de boucher.

⇒BOUCHAGE, subst. masc.
A.— Action de boucher une ouverture (cf. boucher1) :
1. Dans le cas des vins mousseux il y a inconvénient à ce que les bouteilles restent ouvertes en attendant le bouchage parce que les gaz en dissolution peuvent se dégager.
R. BRUNET, Le Matériel vinicole, 1925, p. 484.
2. Si on se bouche le nez, la propagation du son dans cette émission est très diminuée, alors que l'émission palatale perd très peu de ses qualités avec le même bouchage du nez.
A. WICART, Les Puissances vocales, Le Chanteur, 1931, p. 109.
SYNT. Bouchage à la main, à la machine; bouchage de l'orifice (d'un canal); bouchage des bouteilles.
Fig., rare. Cf. boucher un trou :
3. — L'escouade avait dix-sept hommes quand elle est partie pour la guerre. Elle en a, à présent, dix-sept aussi, avec les bouchages de trous.
BARBUSSE, Le Feu, 1916, p. 204.
B.— Résultat de cette action. Bouchage hermétique, bouchage solide (Lar. 19e-20e) :
4. Les vieux ouvriers approuvaient le goût des clients britanniques dont l'esprit conservateur n'accueillait le champagne que sous l'ancien bouchage à la ficelle. Il serrait mieux et ne rouillait pas.
HAMP, Vin de Champagne, 1909, p. 173.
5. Le fusil est nettoyé déjà. On vérifie l'emmaillotage de la culasse et le bouchage — précautions indispensables à cause de la terre des tranchées..
BARBUSSE, Le Feu, 1916, p. 198.
MÉTALL. ,,Terre argileuse, détrempée et pétrie, qui sert dans les hauts fourneaux à fermer le trou de coulée`` (Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop.).
Rem. 1. Attesté dans la majorité des dict. 2. COMTE-PERN. 1963 atteste l'emploi du terme en impr., comme synon. de empâtement, pour signifier : ,,Obstruction de l'œil de la lettre ou du creux de la trame...``.
PRONONC. :[].
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. 1751 métall. « terre détrempée » (Encyclop. t. 2); 2. 1811 « action de boucher » (APPERT, L'Art de conserver pendant plusieurs années toutes substances animales et végétales, Paris, Patris et Cie, 2e éd., p. 78); 3. 1838 « ce qui sert à boucher une ouverture » (Ac. Compl. 1842).
Dér. du verbe boucher; suff. -age.
STAT. — Fréq. abs. littér. :5.
BBG. — BOYER (J.). Mini-gloss. trilingue (fr.-angl.-ital) de la restauration des peintures. Meta. 1971, t. 16, n° 4, p. 225.

bouchage [buʃaʒ] n. m.
ÉTYM. 1811; 1751, « terre détrempée »; du v. boucher.
Action, manière de boucher. Fermeture; bouchement. || Le bouchage des bouteilles ( Boucheur). || Un bouchage hermétique.
0 Vers la fin de l'automne, des taches parurent dans les trois bocaux de conserves. Les tomates et les petits pois étaient pourris. Cela devait dépendre du bouchage. Alors le problème du bouchage les tourmenta.
Flaubert, Bouvard et Pécuchet, 1881, Pl., t. II, p. 716.
(1838). Ce qui sert à boucher.

Encyclopédie Universelle. 2012.