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boxer

1. boxer [ bɔkse ] v. <conjug. : 1>
• 1772; de boxe
1 V. intr. Livrer un combat de boxe, pratiquer la boxe. Il boxe bien, mais sa garde est trop haute. Dimanche, il boxera contre le champion de France.
2 V. tr. Fam. Frapper à coups de poing. Elle a boxé deux voyous.
boxer 2. boxer [ bɔksɛr ] n. m.
• 1919; mot all. « boxeur »
Chien de garde à poil ras, à robe fauve ou tachetée. boxer boxer-short [ bɔksɶrʃɔrt ] n. m.
• 1966; mot angl. « culotte courte de boxeur »
Anglic. Short de sport doublé d'un slip. Ils achetèrent « de l'ambre solaire, des boxer-shorts » (Perec). Abrév. BOXER . Des boxers.

boxer verbe intransitif (anglais to box, frapper) Se battre d'après les règles de la boxe. ● boxer (homonymes) verbe intransitif (anglais to box, frapper)boxer verbe transitif indirect Donner des coups de poing contre quelqu'un, quelque chose : Boxer contre un punching-ball.boxer verbe transitif Frapper quelqu'un à coups de poing. : Boxer un insolent.boxer nom masculin (allemand Boxer, boxeur) Chien de garde à poil court et dur, de couleur jaune ou bringée, possédant un museau puissant. ● boxer (homonymes) verbe transitif indirect boxer nom masculinboxer (homonymes) verbe transitif boxer nom masculinboxer (homonymes) nom masculin (allemand Boxer, boxeur) boxer verbe boxèrent forme conjuguée du verbe boxer

boxer
n. m. Chien de garde de grande taille (60 à 65 cm au garrot), du groupe des dogues, à la robe le plus souvent fauve, à museau plat.
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boxer
v.
d1./d v. intr. Se battre à coups de poing selon les règles de la boxe.
d2./d v. tr. Fam. Frapper qqn à coups de poing.

I.
⇒BOXER1, verbe.
I.— Emploi intrans. Pratiquer la boxe, livrer un combat de boxe. Moi je n'ai rien appris de bon à Oxford, si ce n'est à boxer (VIGNY, Chatterton, 1835, II, 3, p. 281).
Au fig. :
1. Cette Grande-Bretagne vagabonde et déhanchée, dans les solennités publiques, saute sur vos places et boxe avec vous pour vous en chasser : tout le jour elle avale à la hâte les tableaux et les ruines, et vient avaler, en vous faisant beaucoup d'honneur, les gâteaux et les glaces de vos soirées.
CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 3, 1848, p. 442.
II.— Emploi trans. Boxer qqn. Le frapper à coups de poing :
2. Quand sortirent de ces bâtiments rouges les petits Chinois (...) prêts à boxer les petits Arméniens du quartier, je compris que l'aventure actuelle de New-York sera, dans un siècle ou deux, celle du monde entier.
MORAND, New-York, 1930, p. 82.
Emploi pronom. Deux compagnies de gentlemen sont descendus de leur omnibus et se boxent dix contre dix (TAINE, Notes sur l'Angleterre, 1872, p. 45).
Rem. On remarque dans la docum. le part. prés. adj. boxant, ante. Qui pousse à boxer ou à pratiquer la boxe. Ces lieux où germa la vocation boxante de Jacques (QUENEAU, Loin de Rueil, 1944, p. 62).
PRONONC. :[], (je) boxe [].
ÉTYMOL. ET HIST. — 1779 (COYER, Nouv. Observ. sur l'Anglet., p. 89 dans BONN. : Le peuple vuide ses petites querelles journalières à coups de poings — c'est ce qu'on appelle to box, et, en francisant ce mot, boxer).
Adaptation, avec dés. -er de l'angl. to box attesté comme terme de pugilat dep. 1567 dans NED et déjà au sens de « battre » dep. 1519, ibid.
STAT. — Fréq. abs. littér. :34.
BBG. — BECKER (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch (auf Grund von Fachzeitschriften der Jahre 1965-1967). Meisenheim, 1970, p. 85, 323, 328. — BONN. 1920, p. 16. — DARM. 1877, p. 254.
II.
⇒BOXER2, subst. masc.
Chien de garde, variété de dogues à poil ras et lisse. Chiots boxers purs (Figaro, 19-20 janv. 1952, p. 4, col. 1).
Prononc. :[] ou []. Étymol. et Hist. 1952, 19 janv. (Le Monde, p. 10, col. 1). All. Boxer proprement « boxeur » appellation transposée à cette race de chien originaire d'Allemagne en raison de sa combattivité (Webster's; Duden Etymol.).

1. boxer [bɔkse] v.
ÉTYM. 1772; « se battre comme les Anglais », 1767, in D. D. L.; de boxe.
1 V. intr. Livrer un combat de boxe, pratiquer la boxe. || Apprendre à boxer. || Il boxe bien. || Se mettre en garde pour boxer.
2 V. tr. (1791, in Höfler). Fam. Frapper à coups de poing (qqn). || Je vais te boxer !
0 — Calme-toi. Ce n'est pas dans mes procédés de boxer les clients. Seulement, celui-là, qu'il revienne et il saura ce que c'est qu'un emplâtre.
Francis Carco, les Belles Manières, p. 85.
(1801). Rencontrer (un adversaire) dans un combat de boxe.
DÉR. Boxant.
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2. boxer [bɔksɛʀ; bɔksœʀ] n. m.
ÉTYM. 1919, Larousse mensuel; mot all. « boxeur ».
Chien de garde, voisin du dogue allemand, à robe fauve ou tachetée. || L'élevage des boxers.
0 Le boxer me fixait, planté sur ses quatre pattes écartées. Il se tourna, je vais lui caresser les reins. Sa petite queue frétillait.
Violette Leduc, la Folie en tête, p. 264.
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3. boxer [bɔksœʀ] ou boxer-short [bɔksœʀʃɔʀt] n. m.
ÉTYM. V. 1970; mot angl. « culotte courte de boxeur ».
Anglic. Short de sport doublé d'un slip.

Encyclopédie Universelle. 2012.