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brigandage

brigandage [ brigɑ̃daʒ ] n. m.
• 1410; de brigand
Vol commis avec violence et à main armée par des malfaiteurs généralement en bande. pillage, 2. vol. Actes de brigandage en territoire occupé.

brigandage nom masculin (de brigand) Vol à main armée, commis le plus souvent par des malfaiteurs en troupe. Action, entreprise malhonnête ou injuste. ● brigandage (synonymes) nom masculin (de brigand) Vol à main armée, commis le plus souvent par des...
Synonymes :
- pillage
- rapine
Action, entreprise malhonnête ou injuste.
Synonymes :
- filouterie
- forfaiture

brigandage
n. m. Pillage, vol à main armée.
|| Par ext. Action très malhonnête, concussion.

BRIGANDAGE, subst. masc.
Vol, pillage à main armée commis généralement dans les campagnes. Combattre, réprimer le brigandage; actes de brigandage. Des bandes armées, les grandes compagnies, se livraient au brigandage (BAINVILLE, Histoire de France, t. 1, 1924, p. 98) :
1. Vers ce temps, on commença de parler beaucoup d'une bande de brigands qui s'organisait dans les monts Lepini. Le brigandage n'a jamais été sérieusement extirpé dans le voisinage de Rome. Il manque de chefs parfois, mais quand un chef se présente il est rare qu'il lui manque une bande.
A. DUMAS Père, Le Comte de Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 437.
2. ... nous l'avons sauvé de la vengeance juste, mais un peu vive des Anglais, en 1850, dans l'affaire Pacifico; nous avons arrangé, en 1853, l'affaire King avec les États-Unis. Il [Otton de Bavière] nous a récompensés de tout en organisant le brigandage contre nos alliés et la piraterie contre nos flottes.
ABOUT, La Grèce contemporaine, 1854, p. 349.
P. ext. Acte malhonnête, vol de grande envergure. Le brigandage des gens d'affaires (MARAT, Les Pamphlets, Offrande à la Patrie, 1798, p. 5). L'argent maudit, ramassé dans la boue et dans le sang du brigandage financier (ZOLA, L'Argent, 1891, p. 391) :
3. — « La conquête du Maroc », trancha Studler, « ça n'est pas autre chose qu'une « affaire »; une « combine » de vaste envergure!... et ceux qui vont se faire tuer là-bas sont des dupes! Ils ne se doutent pas un instant que c'est à un brigandage qu'ils font le sacrifice de leur peau! »
R. MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, p. 341.
Rem. On rencontre dans la docum. briganderie, subst. fém. Synon. vieilli et rare de brigandage. La révolte et les briganderies ne sont pas de l'équipage d'Apollo (HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, p. 504). 1re attest. 1534 (RABELAIS, Gargantua, 46 dans HUG.), 1611 (COTGR.); dér. de brigand, suff. -erie.
PRONONC. :[].
ÉTYMOL. ET HIST. — Brigandage 1410 (Cartulaire de l'ancienne Estaple de Bruges dans L. GILLIODTS VAN SEVEREN, Recueil de doc. concernant le commerce intérieur et maritime, I, 476 dans QUEM.).
Dér. de brigand; suff. -age.
STAT. — Fréq. abs. littér. :185.

brigandage [bʀigɑ̃daʒ] n. m.
ÉTYM. 1410; de brigand.
1 Crime commis avec violence et à main armée, par des malfaiteurs, le plus souvent réunis en bande. Pillage, pillerie, vol. || Acte de brigandage. || Exercer le brigandage. || Réprimer, supprimer, combattre le brigandage.
1 Un bois plein de voleurs est un plus sûr passage;
Dans ces lieux jour et nuit ce n'est que brigandage.
J.-F. Regnard, le Joueur, I, 7.
Brigandage sur mer. Piraterie.
2 Tu céderas ou tomberas sous ce vainqueur, Alger, riche des dépouilles de la chrétienté (…) nous verrons la fin de tes brigandages (…) et la navigation va être assurée par les armes de Louis.
Bossuet, Oraison funèbre de Marie-Thérèse d'Autriche.
2 Par exagér. Acte de grande malhonnêteté et d'injustice. Concussion, déprédation, exaction, rapine. || Ce régime ne subsiste que par le brigandage.
3 Une compagnie, qui, dans son administration indienne, n'a subsisté que d'un secret brigandage.
Voltaire, Précis du siècle de Louis XV, 35.
4 (…) le brigandage du négoce (qu'il faut bien distinguer du commerce) […]
Jaurès, Hist. socialiste…, t. VIII, Le gouvernement révolutionnaire, p. 152.

Encyclopédie Universelle. 2012.