campus [ kɑ̃pys ] n. m.
• 1894; mot angl. amér., du lat. « champ »
♦ Aux États-Unis, Parc d'un collège, d'une université. « J'ai fait mardi une conférence à Mills College. Le campus est un parc luxuriant accroché au flanc d'une colline » (Beauvoir). — Par ext. Université construite hors d'une ville, les bâtiments étant répartis autour d'un vaste espace. Le campus (universitaire) d'Orléans. Nous nous retrouverons sur le campus.
● campus nom masculin (américain campus, du latin campus, large espace) Vaste terrain construit de bâtiments universitaires et de résidences étudiantes, aux allures de parc, aux États-Unis et au Canada. Ensemble universitaire regroupant unités d'enseignement et résidences étudiantes. ● campus (difficultés) nom masculin (américain campus, du latin campus, large espace) Emploi Recommandation Éviter le pléonasme campus universitaire, malgré sa fréquence (campus signifie « ensemble universitaire regroupant unités d'enseignement et résidences étudiantes »).
campus
n. m. Parc, terrain qui entoure les bâtiments de certaines universités.
— Par ext. Université dont les divers bâtiments sont séparés; territoire d'une telle université.
⇒CAMPUS, subst. masc. inv.
Ensemble de bâtiments édifiés sur de vastes espaces verts et comprenant locaux d'enseignements, restaurants et résidences universitaires :
• Le leader (...) a exposé les objectifs de son organisation : contrôle étudiant sur les inscriptions en faculté, sur la nomination des enseignants, sur l'organisation de l'enseignement et sur la vie dans les campus universitaires.
France-Soir, 19 oct. 1968 ds Vie Lang., 1969, n° 207, p. 331.
— Spéc. Parc et terrains d'un collège ou d'une université aux États-Unis.
Rem. Attesté ds Lar. encyclop. Suppl. 1968, ROB. Suppl. 1970, QUILLET Suppl. 1971.
Prononc. et Orth. :[]. Au plur. des campus. Étymol. et Hist. 1958 (Le Monde, 23 avr. ds GILB.). Lat. campus « large espace, place » empr. par l'intermédiaire de l'anglo-amér. campus (1774, J. F. HAGEMAN, Hist. Princeton ds DAE) employé d'abord à l'Université de Princeton (New Jersey); cf. la monographie du mot par Albert Matthews ds Publications of the Colonial Society of Mass. III, 431-7 (DAE). Bbg. GOUG. Mots t. 1 1962, pp. 60-62. — MARTEAUX (C.). Sur les mots dérivés de campus. R. de Savoie. 1912, t. 53, p. 13. — Mots ds le vent. Vie Lang. 1969, p. 331.
campus [kɑ̃pys] n. m. invar.
ÉTYM. 1894, in Höfler; amér. campus (employé dès 1774 à propos de Princeton), du lat. campus « champ ».
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1 Aux États-Unis, Vaste terrain où sont répartis les bâtiments d'une université, d'un collège.
1 J'ai fait mardi une conférence à Mills College. Le campus est un parc luxuriant accroché au flanc d'une colline (…)
S. de Beauvoir, l'Amérique au jour le jour, p. 141.
2 Les universités, ces inventions du Moyen-Âge européen, se mettent à la mode de Columbia, Harvard, et Berkeley : à Grenoble, Toulouse et Caen, les nouveaux bâtiments encadrent de vastes pelouses vertes que l'on baptise, sans plus de façon, campus.
l'Express, 24-30 juill. 1967.
2 Université construite à la campagne et dont les bâtiments sont répartis autour d'un vaste espace vert. || Le campus (universitaire) d'Orléans. || Les campus scandinaves, allemands.
♦ Université formée de plusieurs bâtiments séparés; espace réservé à une telle université.
Encyclopédie Universelle. 2012.