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• XVI^e; de carte

(Jacques) (1491 - 1557) navigateur français. Parti de sa ville natale, Saint-Malo, le 20 avril 1534, avec deux petits bâtiments, pour chercher le fameux passage du Nord-Ouest vers les Indes et la Chine, il traversa l'océan Atlantique, explora l'estuaire du Saint-Laurent, débarqua à Gaspé (24 juil.) et prit possession du pays au nom du roi de France. L'année suivante, il remonta le Saint-Laurent jusqu'à Hochelaga (village indien près duquel fut fondé Montréal un siècle plus tard). Au cours de son troisième voyage, en 1541, il poursuivit l'exploration du fleuve. Le récit de ses voyages connut un grand succès.

(sir George Étienne) (1814 - 1873) homme politique canadien. Défenseur des Canadiens français, il oeuvra pour l'établissement de la Confédération (proclamée en 1867).

⇒CARTIER, subst. masc.

A.— Fabricant de cartes à jouer. Maître cartier (Ac. 1798-1878).

B.— Papier employé dans la fabrication des cartes à jouer. Cartier ordinaire (A. MAIRE, Manuel pratique du bibliothécaire, 1896, p. 376).

Rem. Selon Lar. 19^e-20^e, LITTRÉ et QUILLET 1965 cartier désigne un papier destiné à envelopper les jeux ou les sixains de cartes à jouer.

Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Homon. quartier. Étymol. et Hist. 1. Début XVI^e s. « fabricant de cartes à jouer » (Etienne de Médicis ds DG); 2. 1751 (Encyclop. t. 2 : Cartier. Nom d'une sorte de papier qui est destiné à couvrir les jeux ou les sixains de cartes à joüer). Dér. de carte étymol. 1; suff. -ier ayant servi à des moments différents à créer des mots de même consonance mais de sens différent. Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. LEW. 1960, p. 210.

cartier [kaʀtje] n. m.

ÉTYM. Déb. XVI^e; de carte.

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♦ Technique.

1 Fabricant de cartes à jouer. — REM. Dans ce sens, le fém. cartière est virtuel.

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