caserner [ kazɛrne ] v. tr. <conjug. : 1>
• 1718; de caserne
♦ Rare Loger dans une caserne. Caserner des troupes. (Plus cour. au p. p.) Être caserné dans une ville frontière.
● caserner verbe transitif Établir des militaires dans une caserne. ● caserner (synonymes) verbe transitif Établir des militaires dans une caserne.
Synonymes :
caserner
v. tr. Loger (des troupes) dans une caserne.
⇒CASERNER, verbe trans.
Loger dans une caserne. Caserner ses troupes. Synon. vieilli encaserner. Le bataillon de la Sarthe, avec lequel j'ai combattu, fut caserné dans le château de Foulon (ERCKMANN-CHATRIAN, Histoire d'un paysan, t. 2, 1870, p. 190).
— P. ext. Soumettre au régime de l'internat; enfermer. Les enfants n'avaient pas pu jouer dans les cours. Aussitôt l'étude du matin finie, on les avait casernés tous pêle-mêle dans la salle (A. DAUDET, Le Petit Chose, 1868, p. 118) :
• Hugo est le type du sexagénaire attaqué du priapisme aigu, un vrai Hulot balzacien. Tous les soirs, vers les dix heures, quittant l'hôtel Rohan, où sous le prétexte de garder ses petits-enfants, il avait caserné Juliette, il regagnait la maison Maurice, ...
E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1871, p. 800.
♦ Emploi pronom., rare. Je me suis remis à Port-Royal (...) Je vais durant des mois me caserner, censé à la campagne, dînant dans ma chambre, et ne sortant que le soir (SAINTE-BEUVE, Correspondance gén., t. 2, 1818-69, p. 510).
Prononc. et Orth. :[
], (je) caserne [
]. Ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. 1718 (Ordon. ds Trév. 1752). Dér. de caserne; dés. -er. Fréq. abs. littér. :3.
], (je) caserne []. Ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. 1718 (Ordon. ds Trév. 1752). Dér. de caserne; dés. -er. Fréq. abs. littér. :3.
caserner [kazɛʀne] v.
ÉTYM. 1718; de caserne.
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1 V. tr. Loger dans une caserne. || Caserner une troupe, un régiment. || Être caserné dans une ville frontière. — Au p. p. || Troupes casernées.
1 Est-ce qu'ils oseront rentrer sur nos hauteurs,
Ces anciens laboureurs et ces anciens pasteurs
Que l'Autriche aujourd'hui caserne dans ses bouges ?
Hugo, la Légende des siècles, XXXI, « Le régiment du baron Madruce », II.
2 (…) ma ville natale dotée d'une garnison, eut le spectacle d'une bien émouvante cérémonie : la remise de son nouvel étendard au régiment qui y était caserné.
Georges Lecomte, Ma traversée, p. 33.
3 L'homme devait être caserné dans la ville même, ou dans ses environs immédiats, en attendant sa montée en ligne; sans cela, il n'aurait pas pu venir embrasser sa femme avant de partir. Mais où les casernes se trouvent-elles dans cette cité ?
A. Robbe-Grillet, Dans le labyrinthe, p. 71.
2 V. intr. Être logé dans une caserne. || Les troupes casernent dans cette ville.
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DÉR. Casernement.
Encyclopédie Universelle. 2012.