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cendrier

cendrier [ sɑ̃drije ] n. m.
• av. 1236 « linge contenant des cendres, pour couler la lessive »; de cendre
1Partie (d'un four, d'un poêle, d'un foyer) généralement mobile, où tombent les cendres du foyer. Vider le cendrier d'un poêle, d'une cuisinière à bois.
2(1890) Petit récipient, plateau où les fumeurs font tomber les cendres de leur cigarette, de leur pipe. Cendrier de métal, de verre. Cendrier publicitaire. Cendrier d'une voiture. Des « récipients ayant servi de cendriers et débordant d'allumettes calcinées, de cendres, de fonds de pipes, de mégots tachés ou non de rouge à lèvres, de noyaux de dattes, de coquilles de noix » (Perec). Vider les cendriers.

cendrier nom masculin Petit récipient destiné à recevoir la cendre et les restes de cigarettes, de cigares. Récipient destiné à recueillir les cendres d'un fourneau.

cendrier
n. m.
d1./d Partie inférieure d'un foyer destinée à recueillir la cendre. Syn. (Belgique) bac à cendres.
d2./d Récipient destiné à recevoir la cendre de tabac et les mégots.

⇒CENDRIER, subst. masc.
I.— [Correspond à cendre(s) I]
A.— Récipient destiné à recevoir la cendre.
1. Vieilli. Cendrier d'un poêle, d'une cuisinière. Tiroir, placé sous le foyer, où tombe la cendre. P. méton. Poêle. Le bois se faisait derechef rare dans son cendrier et le pain dans sa huche (HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, p. 248).
Spéc. [Dans une locomotive à vapeur] Cendrier de foyer.
2. Usuel. Cendrier (de fumeur). Récipient de forme et de dimension variées où les fumeurs font tomber la cendre de tabac.
B.— Subst. et adj., COMM., vieilli. Cendrier, cendrière. Celui (celle) qui vend des cendres propres à la lessive. Marchand cendrier (Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e-20e, GUÉRIN 1892).
C.— ÉCON. DOMESTIQUE. Récipient dans lequel on met les cendres pour en faire usage comme lessive (cf. BESCH. 1845, Lar. 19e, LITTRÉ, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill.).
II.— [Correspond à cendre(s) II] Vx et littér. Urne cinéraire :
À Tunis au lieu de cendriers d'albâtre dans le cimetière des Hébreux, on aperçoit au clair de la lune des filles de Sion voilées, assises comme des ombres sur les fosses :...
CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 4, 1848, p. 401.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1180 [obscur : monde de misère (?)] (Vie de Saint Evroult, éd. F. Daune ds Rom. Forsch., t. 32, 1913, p. 835, vers 2449 : Il trespassa de cest cendrier Quart jour kalendes en janvier); av. 1236 « linge où l'on met des cendres pour la lessive » (GAUTIER DE COINCY, Mir. Vierge, 571, 679 ds T.-L.); 2. fin XVIe s. « tombeau » (FRANÇ. PERRIN, Centuries, 30 r° ds HUG.) attest. isolée, repris au XIXe s. supra ex.; 3. a) 1611 « endroit où l'on met les cendres » (COTGR.), d'où en partic. b) 1680 (RICH. : Cendrier La partie du fourneau où tombent les cendres) [dans le texte de 1511 cité par GDF. Compl. le même sens attribué à cendrier n'est pas certain]; c) 1890 cendrier de fumeur (DG). Dér. de cendre; suff. -ier, prob. calque du lat. class. cinerarius, -a, -um « semblable à la cendre attesté notamment dans des inscriptions funéraires comme subst. neutre cinerarium au sens de « caveau mortuaire » (cf. 2) (IIe. s., Corpus Inscriptionum Latinarum, éd. Bormann, Henzen, Huelsen, t. 6, 2e part., 10241). Fréq. abs. littér. :93. Bbg. BISE (G.). Gloss. du fr. rég. ds la Haute-Broye fribourgeoise. Archivum romanicum. 1939, t. 23, p. 294.

cendrier [sɑ̃dʀije] n. m.
ÉTYM. Av. 1236, « linge contenant des cendres, pour couler la lessive »; sens 1, en 1620; de cendre.
1 Techn. Partie (d'un four, d'un poêle) généralement mobile, où tombent les cendres du foyer. || Le cendrier d'un poêle, d'une cuisinière, en forme de tiroir. || Vider le cendrier.Spécialt. || Cendrier de foyer : espace libre, situé au-dessous du foyer d'une locomotive à vapeur, où tombent les escarbilles, les cendres.
2 (1890). Cour. Petit récipient ou plateau destiné à recevoir les cendres de cigarettes, de cigares, de pipe. || Cendrier de cristal, de métal, de porcelaine. || Cendrier publicitaire, de café. || Cendrier de bureau. || Cendrier sur pied. || Vider les cendriers.
0 Puis voyant que M. Guéraud-Houssin ne reprenait pas immédiatement la parole, il alla au cendrier et fit tomber la cendre de sa cigarette pour lui en donner le temps.
Proust, Jean Santeuil, Pl., p. 717.
tableau Noms de récipients.

Encyclopédie Universelle. 2012.