c'est-à-dire [ sɛtadir ] loc. conj.
• 1306; trad. lat. id est
1 ♦ Annonçant une équivalence de sens ou une définition, une traduction. ⇒ id est. abrév. c.-à-d. [ sɛtadir ]. Un rajah, c'est-à-dire un prince de l'Inde (cf. À savoir, en clair, en d'autres termes). À la température voulue, c'est-à-dire 14 degrés.
♢ Annonçant une équivalence, une qualification, dans les jugements subjectifs. Ça vous fait gagner cent francs, c'est-à-dire presque rien. Un ami, c'est-à-dire un allié. ⇒ donc.
2 ♦ C'EST-À-DIRE QUE : cela signifie que. Réduction du personnel, c'est-à-dire que nous risquons le chômage.
♢ Annonçant une atténuation, une rectification dans une réponse. ⇒ seulement, simplement. Est-ce qu'il me déteste ? — C'est-à-dire qu'il en aime une autre.
● c'est-à-dire adverbe Introduit une explication, une restriction ou une rectification : Il souffrait de céphalées, c'est-à-dire de maux de tête. ● c'est-à-dire (difficultés) adverbe Orthographe S'écrit toujours avec deux traits d'union. L'abréviation garde les deux traits d'union et s'écrit avec un point après c et après d : c.-à-d.
c'est-à-dire
loc. conj.
d1./d Précède et annonce une explication (abrév.: c.-à-d.). Un mille marin, c'est-à-dire 1 852 mètres.
|| Annonce une qualification, une comparaison. Un chien, c'est-à-dire un compagnon.
d2./d C'est-à-dire que: par conséquent. Ma voiture est en panne, c'est-à-dire que j'arriverai en retard.
|| Marque une gêne, un désir d'atténuation, une rectification, au début d'une réponse.. Tu viens au cinéma? - C'est-à-dire que j'ai du travail.
c'est-à-dire [sɛtadiʀ] loc. conj.
ÉTYM. 1306; trad. du lat. id est.
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1 Annonçant une explication ou une précision. ⇒ Assavoir (II.), dire (je veux dire, disons), entendre (j'entends, entendez), savoir (à savoir), soit, terme (en d'autres termes). || Un radjah, c'est-à-dire un prince de l'Inde. || À la température voulue, c'est-à-dire 14 degrés. Abrév. : c.-à-d. ⇒ aussi Id est.
2 Annonçant une qualification de l'objet qu'on vient de nommer. || Un livre, c'est-à-dire un ami.
3 Annonçant une rectification (emploi stylistique). || Oui, peut-être…; c'est-à-dire non.
4 C'est-à-dire que… peut précéder :
a L'énoncé d'une conclusion. ⇒ Conclure (j'en conclus que), conséquence (en). || L'eau ne coule plus, c'est-à-dire que nous allons mourir de soif.
b Au début d'une réponse, l'énoncé d'une atténuation, d'une rectification. ⇒ Seulement, simplement, surtout. || Est-ce qu'il me déteste ? C'est-à-dire qu'il en aime une autre.
c Une explication ou un commentaire → ci-dessous, cit.
5 Interrogatif (pour demander une explication, un commentaire).
0 Admets (…) que je sois un sous-traitant.
— C'est-à-dire ?
— C'est-à-dire que je fais une besogne que d'autres signent.
E. Estaunié, l'Ascension de M. Baslèvre, p. 13, in T. L. F.
Encyclopédie Universelle. 2012.