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• XIV^e « limite »; lat. circumscriptio → circonscrire

1 ♦ Vx Limite qui borne l'étendue d'un corps. — Géom. Action de circonscrire une figure à une autre. La circonscription d'un polygone à un cercle.

2 ♦ (1835) Division d'un pays, d'un territoire. Circonscription territoriale, administrative. ⇒ département, préfecture, région; arrondissement, canton, commune, province; district, cité. Circonscriptions ecclésiastiques. ⇒ diocèse, paroisse; patriarcat; éparchie. Circonscription militaire. ⇒ région; division, subdivision.

♢ Circonscription électorale, ou absolt circonscription. Le député de la circonscription.

Synonymes :

n. f. Division d'un territoire (administrative, militaire, etc.). Circonscription électorale.

⇒CIRCONSCRIPTION, subst. fém.

A.— Division générale administrative, militaire ou religieuse d'un territoire. Le général commandant la circonscription (CLEMENCEAU, Vers la réparation, 1899, p. 433). Une circonscription régionale (VIDAL DE LA BLACHE, Principes de géogr. hum., 1921, p. 11). Une circonscription ecclésiastique (A. FRANCE, L'Anneau d'améthyste, 1899, p. 381). Une circonscription radiophonique (Annuaire de la radio, 1933, p. 24).

— P. anal. Cette immense circonscription de la chrétienté (CLAUDEL, Un Poète regarde la Croix, 1938, p. 105).

— Spéc. Circonscription électorale ou circonscription. Portion de territoire dont la population élit un ou plusieurs représentants :

• 1. ... Briançon avec 7 138 électeurs, Florac avec 7 343, une partie du VI^e arrondissement de Paris avec 7 731, élisaient un député, tout comme Dunkerque, Pontoise, Noisy-le-Sec, qui comptaient respectivement 33 840, 35 199, 37 180 électeurs. Pour introduire plus d'équité dans ce système, il eût fallu procéder, d'un bout à l'autre du territoire, à un découpage précipité des circonscriptions, au milieu d'innombrables et farouches contestations.

DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1959, p. 266.

♦ P. méton. M. Cornille-Lalouze (...) envoyé à la chambre par une circonscription pauvre et sensible aux bienfaits (DE VOGÜÉ, Les Morts qui parlent, 1899, p. 7).

B.— GÉOM. Action de circonscrire une figure à une autre.

C.— Délimitation. La circonscription nette ou confuse de ces termes (MAINE DE BIRAN, De l'Influence de l'habitude sur la faculté de penser, 1803, p. 177).

— P. méton. Limite (autour de quelque chose)

• 2. ... cette éminente faculté de penser qui s'élève et se perd dans le vague (...) enfin manque de certains défauts qui puissent servir de circonscription à ses qualités.

M^me DE STAËL, De l'Allemagne, t. 1, 1810, p. 43.

Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. 1. a) Fin du XII^e s. « ce qui limite l'étendue d'un corps » (Sermons St Grégoire sur Ézéchiel, p. 21, 9 ds T.-L.); b) 1648 spéc. géom. (PASCAL, Equilibre des liqueurs, III ds LITTRÉ); 2. 1835 « division territoriale » (Ac.). Empr. au lat. class. circumscriptio « cercle tracé; espace limité, borne », dér. de circumscribere (circonscrire). Fréq. abs. littér. : 130. Bbg. PUCHEU (R.). Gloss. ou les mots de l'aménagement. Fr. Monde. 1972, n° 93, p. 107.

circonscription [siʀkɔ̃skʀipsjɔ̃] n. f.

ÉTYM. Fin XII^e; lat. circumscriptio, du supin de circumscribere. → Circonscrire.

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1 Vx. Limite qui borne l'étendue d'un corps. ⇒ Circonférence.