clapper [ klape ] v. intr. <conjug. : 1>
• claper XVIe; d'un rad. onomat. klapp-
♦ Produire un bruit sec avec la langue en la détachant brusquement du palais. « Blazius, clappant de la langue, proclama le vin bon » (Gautier).
● clapper verbe intransitif (radical onomatopéique klapp-, désignant un bruit sec) Produire un clappement de langue. ● clapper (synonymes) verbe intransitif (radical onomatopéique klapp-, désignant un bruit sec) Produire un clappement de langue.
Synonymes :
- claquer
clapper
v. intr. Faire entendre un clappement.
⇒CLAPPER, verbe intrans.
A.— Produire un bruit sec avec la langue en la détachant brusquement du palais. Faire clapper sa langue. Blazius, clappant de la langue, proclama le vin bon et se versa de nombreuses rasades (T. GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, p. 281) :
• ... elles [les carpes] restaient là, le corps inerte, clappant de leurs grosses lèvres rondes, bourrelets de peau blanche et charnue; ...
GENEVOIX, Raboliot, 1925, p. 22.
B.— P. ext. Faire entendre un bruit sec. Ces touches [du vieux piano à queue] clappaient et fauchaient un peu (AMIEL, Journal intime, 1866, p. 88).
Rem. On relève ds la docum. le subst. fém. clappée, néol. d'aut. Quantité de liquide qu'on peut avaler avec un clappement. Mais, comme je lampais à petites clappées le verre de goutte, en train de sentir son chaud dans mon dos, Clarius entre (GIONO, Un de Baumugnes, 1929, p. 133).
Prononc. et Orth. :[klape], (je) clappe [klap]. Ds Ac. 1878 et 1932 s.v. clapper. Cf. aussi ds BESCH. 1845, LITTRÉ, DG, GUÉRIN 1892, ROB., DUB., Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr. Ds Ac. Compl. 1842 s.v. claper on renvoie à clapper. Les 2 graph. sont admises ds Lar. 19e-20e et QUILLET 1965. Noter ds ROB. Suppl. 1970, claper pour le terme d'argot. Étymol. et Hist. 1. Av. 1288 [date du ms.] « frapper » (B. DE STE MAURE, Troie, Richel. 375, f° 72a ds GDF. [correspond à chapler de l'éd. L. Constans, v. 1949] ds GDF.), seulement en a. fr., maintenu dans divers dial. (FEW t. 2, p. 732b); 2. 2e moitié du XVIe s. « aboyer » (G. BOUCHET, Serées, II, 67 ds GDF. Compl.), attest. isolée; 1832 (RAYMOND : Claper. Prononcer ses paroles à la manière des Hottentots); 1834 « produire un bruit sec avec la langue » (BOISTE). Formé sur la racine onomatopéique klapp- (FEW, loc. cit.) soit directement, soit moins prob. à travers une lang. germ. (néerl., b. all. klappen « claquer »). Fréq. abs. littér. : 6. Bbg. COLOMB. 1952/53, pp. 261-262.
clapper [klape] v. intr.
ÉTYM. 1834; « frapper », XIIe; d'un rad. onomatopéique klapp-.
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♦ Produire un bruit avec la langue en la détachant brusquement du palais. || Clapper de la langue. — Faire clapper sa langue.
1 Blazius, clappant de la langue, proclama le vin bon et se versa de nombreuses rasades (…)
Th. Gautier, le Capitaine Fracasse, t. II, p. 49.
♦ Produire un bruit analogue à un clappement de langue.
2 Les battements d'ailes, la criaillerie des femmes, leur raucité donnaient un accompagnement sonore qui devint vite intolérable : le désert clappait, claquetait, clapotait; on aurait dit des pas de géants sur la vase ou dans la boue.
Jean Cayrol, Histoire d'un désert, p. 107.
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DÉR. Clapet, clapoter, clappement.
HOM. Claper.
Encyclopédie Universelle. 2012.