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coda

coda [ kɔda ] n. f.
• 1821; mot it. « queue »
Mouvement sur lequel s'achève un morceau de musique. La coda d'une fugue. Des codas.

coda nom féminin (italien coda, queue) Section conclusive d'un morceau de musique. Dans le ballet classique, troisième et dernière partie d'un pas de deux ou final au cours duquel les principaux interprètes reviennent en scène. ● coda (homonymes) nom féminin (italien coda, queue) coda forme conjuguée du verbe coder codas forme conjuguée du verbe coder codât forme conjuguée du verbe codercoda (synonymes) nom féminin (italien coda, queue) Dans le ballet classique, troisième et dernière partie d'un pas...
Synonymes :
- finale

coda
n. f. MUS Suite des mesures conclusives d'un morceau de musique.

⇒CODA, subst. fém.
A.— MUS. Période musicale, vive et brillante, qui termine un morceau. La coda, amenée par cette pédale, est d'un éclat extraordinaire (H. BERLIOZ, À travers chants, 1862, p. 49).
B.— CHORÉGR. Troisième et dernière partie d'un pas de deux. La brillante « coda » ramène, en grands bonds, le danseur, puis la fine danseuse (M. BRILLANT, Problèmes de la danse, 1953, p. 102).
C.— P. anal. Partie terminale d'un écrit. Je n'en ai pas moins corrigé l'article Hetzel et j'y ai fait la coda (BALZAC, Lettres à l'Étrangère, t. 2, 1850, p. 302).
Prononc. et Orth. :[]. Au plur. des codas. Les dict. gén. enregistrent tous coda. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1838 mus. (Ac. Compl. 1842). Ital. coda litt. « queue » (v. ce mot) attesté comme terme de mus. par S. de Brossard (Dict. de mus., Amsterdam). Bbg. HOPE 1971, p. 444.

coda [kɔda] n. f.
ÉTYM. 1821, in D. D. L.; mot ital., proprt « queue ».
1 Fin, conclusion (d'un morceau de musique). || La coda d'une fugue. || Des codas.
1 Quant au final, c'est trop fin et trop rapide pour être facilement saisi par la masse des auditeurs; et sans la coda gigantesque qui le termine, aujourd'hui même le public du Conservatoire en serait peu frappé.
Berlioz, Beethoven (1834), in D. D. L., II, 12.
2 (…) Beethoven avait saisi tout le mouvement, d'un seul trait, concevant, du même coup, le début et la coda (…)
R. Rolland, le Chant de la résurrection, p. 495.
2 Dernière partie (d'un pas de deux).
3 Par anal. (littér.). Partie terminale (d'un écrit).
3 (…) plus d'un lecteur n'a vu dans le roman (les Météores) que l'histoire d'Alexandre et a été déçu par sa mort qui, se situant aux deux tiers du livre, laisse une immense et incompréhensible coda.
M. Tournier, le Vent Paraclet, p. 250.

Encyclopédie Universelle. 2012.