colonialisme [ kɔlɔnjalism ] n. m.
• 1902; de colonial
1 ♦ Système d'expansion coloniale. ⇒ colonisation.
2 ♦ Système politique préconisant la mise en valeur et l'exploitation de territoires dans l'intérêt du pays colonisateur. ⇒ impérialisme. La lutte des pays du tiers monde contre le colonialisme. La fin des colonialismes classiques. ⇒ décolonisation. Colonialisme économique. ⇒ néocolonialisme.
⊗ CONTR. Anticolonialisme.
● colonialisme nom masculin Système qui préconise l'établissement et le développement de pays dépendants considérés comme sources de richesse et de puissance pour la nation colonisatrice.
colonialisme
n. m. Doctrine politique qui vise à justifier l'exploitation de colonies par une nation étrangère.
⇒COLONIALISME, subst. masc.
Péj. Doctrine politique qui prône l'exploitation par la métropole des territoires sous-développés qu'elle a pris en charge à son seul profit ou au profit unique des éléments métropolitains installés sur ces territoires. Voilà le plan où colonialisme et réaction se combinent (JAURÈS, Europe incertaine 1908-1911, 1914, p. 313) :
• Ils ont [les gouvernements des pays attardés] d'une manière ou d'une autre, à réaliser une véritable mobilisation idéologique. Le prétexte commun reste la lutte contre le colonialisme et le racisme; ce fut le Leitmotiv des représentants réunis à Bandoeng.
Le Tiers monde, 1956, p. 378.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1910 (Lar. Mensuel illustré, n° 46, déc. ds QUEM.). Dér. de colonial; suff. -isme. Fréq. abs. littér. :12. Bbg. CORNEVIN (R.). Colonialisme litt. et colonialisme pol. Vie Lang. 1969, pp. 309-311 — DUB. Dér. 1962, p. 35.
colonialisme [kɔlɔnjalism] n. m.
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1 Système d'expansion coloniale. ⇒ Colonisation.
2 Système politique qui préconise la mise en valeur et l'exploitation de territoires dans l'intérêt du pays colonisateur. ⇒ Impérialisme. || La lutte des pays du tiers monde contre le colonialisme et le racisme. || La fin des colonialismes classiques. ⇒ Décolonisation.
0 Aussi bien l'actuelle déroute des colonialismes ou plutôt leur camouflage subtil et redondant (…) ne peut-elle apparaître que comme le produit et le sommet ambigus de cette révolte du sang, ainsi gros d'une révolution et d'une intégration qu'il serait bien futile de motiver par un désordre économique et social (…)
Raymond Abellio, Ma dernière mémoire, t. I, p. 102.
♦ Par ext. || Colonialisme économique.
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COMP. Anticolonialisme, néo-colonialisme.
Encyclopédie Universelle. 2012.