compost [ kɔ̃pɔst ] n. m. ♦ Engrais formé par le mélange fermenté de débris organiques avec des matières minérales. ⇒ humus.
● compost nom masculin (anglais compost, de l'ancien français compost, engrais, composé) Produit du compostage des déchets. ● compost (homonymes) nom masculin (anglais compost, de l'ancien français compost, engrais, composé) composte forme conjuguée du verbe composter compostent forme conjuguée du verbe composter compostes forme conjuguée du verbe composter
compost
n. m. AGRIC Mélange de détritus organiques et de matières minérales (sable, cendres, etc.) destiné à engraisser et alléger un sol.
⇒COMPOST, subst. masc.
AGRIC. Mélange de bonnes terres, de fumier, de résidus organiques et de matières minérales, périodiquement arrosé avec du purin, et utilisé comme amendement. Tas de compost; préparer un compost. Fabriquer des composts (cf. FLAUBERT, Bouvard et Pécuchet, t. 1, 1880, p. 24); apports de terreau et de compost (L. LEVADOUX, La Vigne et sa cult., 1961, p. 96) :
• Son principe était que tout ce qui vient de la terre est bon à renvoyer à la terre. Il avait installé de vastes trous à compost derrière sa ferme, il y entassait les ordures du pays entier, ce que la pelle ramassait au petit bonheur, les charognes, les putréfactions des coins de borne et des eaux croupies. C'était de l'or.
ZOLA, La Terre, 1887, p. 404.
— P. métaph. Un obscur compost de sentiments (GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, p. 605).
Prononc. et Orth. :[]. Le groupe -st se prononce [st] dans ballast, (armes d') hast, last, at least, est, lest, digest, ouest, zest, whist, zist, compost, ost, toast, trust (cf. FOUCHÉ Prononc. 1959, p. 430). Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. XIIIe s. a. norm. « engrais composé d'un mélange à base de fumier et de détritus » (SAINT-AMAND, Archives de la Seine Inf. ds BONN., p. 34); 1721 « bon état des terres » (Trév.); fin XVIIIe s. « engrais obtenu par fermentation et dessication du fumier, de différents détritus et d'autres composantes dans une fosse » (Abbé Rozier ds Lar. 19e). Substantivation et spécialisation de sens en a. norm. de l'adj. d'a. fr. compost « mêlé, composé » (XIIIe s. ds T.-L.) de même orig. que compote. Le terme, resté vivant en Normandie sous la forme qu'on attendrait normalement compôt (DUM.), a prob. connu une nouvelle extension au XVIIIe s. sous l'infl. de l'angl. compost empr. lui-même à l'a. norm. et attesté sous la forme lat. compostus au XIIIe s. puis dans les textes angl. à partir du XVIe s. (NED). Fréq. abs. littér. :13.
compost [kɔ̃pɔst] n. m.
ÉTYM. 1721; mot angl., de l'anc. franç. compost, XIIIe, « engrais composé ». → Compote.
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♦ Engrais formé par le mélange fermenté de débris organiques avec des matières minérales. ⇒ Humus (→ Plantation, cit. 1). || Composts utilisables après un an de fermentation.
1 Pécuchet fit creuser devant la cuisine un large trou et le disposa en trois compartiments, où il fabriquerait des composts qui feraient pousser des tas de choses (…)
Flaubert, Bouvard et Pécuchet, Pl., t. II, p. 688.
♦ Par métaphore :
2 Toujours prêts à déguerpir à la minute, sans laisser de trace (…) tout ce compost hétéroclite, apparemment anonyme, mais identifiable, qui est comme l'odeur singulière que laisse un homme dans le trou où il dort.
Régis Debray, l'Indésirable, p. 20.
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DÉR. 1. Composter.
Encyclopédie Universelle. 2012.