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corpuscule

corpuscule [ kɔrpyskyl ] n. m.
• 1555; « petit corps humain » 1495; lat. corpusculum « atome »
1Philos. Vx Petite parcelle de matière (atome, molécule).
2Anat. Petit élément anatomique. Corpuscules du tact.
3Phys. Vieilli particule.

corpuscule nom masculin (latin corpusculum, atome) En physique, synonyme désuet de particule. Très petit élément, en particulier fragment de poussière, présent habituellement dans l'air et seulement dans certaines conditions. Organe anatomique globuleux et de taille réduite.

corpuscule
n. m. ANAT élément très ténu. Corpuscules de Malpighi.

⇒CORPUSCULE, subst. masc.
A.— PHYS. Corps d'une extrême ténuité. Les corpuscules élémentaires, composés. Corpuscules constitutifs de l'atome (BERGSON, Évol. créatr., 1907, p. 368). L'électron ou corpuscule, dont la masse est inférieure à 1/1000 de celle d'un atome d'hydrogène (Mme P. CURIE, Traité radioact., t. 1, 1910, p. 44).
Spéc. Corpuscules aériens. « La poussière n'étant formée que par le dépôt des corpuscules que charrie l'atmosphère, il en découle que son étude attentive n'est que l'analyse microscopique de l'air » (J. ROSTAND, Genèse vie, 1943, p. 90).
B.— MÉD. BIOL. Élément anatomique de très petites dimensions. Corpuscule articulaire, basal, viral; corpuscule du parasite charbonneux, de la variole. Les corpuscules-germes du vibrion septique (PASTEUR, Travaux, 1878, p. 191). Les corpuscules du tact, sont sensibles à la pression, à la douleur, à la chaleur, et au froid (CARREL, L'Homme, 1935, p. 76).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. 1. 1495 [1re éd.] corpusculle « petit corps humain (généralement pauvre, chétif) » (J. de Vignay ds DG); 1526 (J. BOUCHET, Opusc., p. 82 ds GDF. Compl.) — 1673, J. Chapelain ds HUNTER; 2. a) 1555 « petite parcelle de matière » (P. LA RAMÉE, Dialectique, I, 5 ds GDF. Compl.), qualifié de ,,vieux`` dep. ROB. 1953; b) 1905 phys. « particule élémentaire provenant de la désintégration d'un atome » (Le Journal du radium, p. 353 : la particule négative la plus petite (...) appelée corpuscule négatif, électron); 3. 1749 anat. (BUFFON, Hist. naturelle, t. 2, p. 125). Empr. au lat. corpusculum « atome » à l'époque class. et, en lat. impérial, au sens 1. Fréq. abs. littér. :78. Bbg. HASSELROT 20e s. 1972, p. 84.

corpuscule [kɔʀpyskyl] n. m.
ÉTYM. 1495; lat. corpusculum « atome ».
1 Hist., philos. Petite parcelle de matière (atome, molécule).
1 Les corpuscules, quels qu'ils soient, qui passent des aliments dans nos muscles et dans nos nerfs, sont certainement séparés et recomposés, formant des édifices fort complexes, et différents selon les organes.
Alain, Descartes, in les Passions et la Sagesse, Pl., p. 976.
2 (1749). Anat. Petit élément anatomique. || Les corpuscules du tact. || Corpuscule articulaire. || Corpuscule de la variole.
Zool. Spore de pébrine du ver à soie. → Corpusculeux.
3 (1905). Phys., vieilli. Élément, constituant discret (de la matière), particule. Corpusculaire; électron, neutron; aussi quantum. || Réintroduire dans la théorie de la lumière la notion de corpuscule. → Photon, cit. 2.
2 Appliquant aux corpuscules émis par les corps incandescents les méthodes d'étude des rayons cathodiques, on a constaté que le rapport e/m de la charge à la masse de ces corpuscules est le même que pour les corpuscules cathodiques ou électrons : d'où la conclusion que l'émission d'électricité négative par les corps incandescents est due, comme l'émission cathodique, à un flux d'électrons.
A. Boutaric, la Vie des atomes, p. 89.
DÉR. Corpusculaire, corpusculeux.

Encyclopédie Universelle. 2012.