cotangente [ kotɑ̃ʒɑ̃t ] n. f.
• 1721; lat. cotangens, entis→ tangent
♦ Math. Fonction trigonométrique (notée cotg) inverse de la tangente. Cotangente hyperbolique (notée coth),inverse de la tangente hyperbolique.
● cotangente nom féminin (latin scientifique cotangens, -entis) Fonction cotangente, fonction x ↦ cos x ° sin x définie pour tout réel x différent de k π (k ∊ Z). [On la note cotg.] Fonction cotangente hyperbolique, fonction x ↦ ch x / sh x définie sur R. (On la note coth.) ● cotangente (expressions) nom féminin (latin scientifique cotangens, -entis) Fonction cotangente, fonction x ↦ cos x ° sin x définie pour tout réel x différent de k π (k ∊ Z). [On la note cotg.] Fonction cotangente hyperbolique, fonction x ↦ ch x / sh x définie sur R. (On la note coth.)
cotangente
⇒COTANGENTE, subst. fém.
TRIGONOMÉTRIE. Inverse de la tangente d'un angle, d'un arc, soit tangente du complément de l'angle, de l'arc, rapport du cosinus au sinus (de l'angle, de l'arc). Symb. cotg. La cotangente de 30 degrés est la tangente de 60 degrés (Ac. 1835-1932). Les déplacements de l'aiguille sur son cadran sont proportionnels aux cotangentes des arcs décrits par l'aiguille (THIÉBAUT, Fabric. tissus, 1961, p. 22).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1762 et de nouveau depuis 1835. Écrit co-tangente ds LAND. 1834. Étymol. et Hist. 1721 (Trév. qui cite HARRIS [Dictionnary of the Arts and Sciences, 1704]). Adaptation du lat. sc. cotangens, -entis, terme formé par le mathématicien anglais E. Gunter (1620, E. GUNTER, Canon triangulorum ds NED; v. aussi Encyclop. brit., s.v. Gunter); cf. l'angl. cotangent dès 1635 ds NED.
cotangente [kotɑ̃ʒɑ̃t] n. f.
ÉTYM. 1721; adapt. du lat. sc. cotangens, -entis, t. formé par le mathématicien anglais E. Gunter (1620), de co-, et tangens. → Tangent.
❖
♦ Math. || Cotangente d'un arc, d'un angle : rapport du cosinus au sinus de cet arc, de cet angle (symb. : cotg). || La cotangente est l'inverse de la tangente, et la tangente du complément (d'un arc, d'un angle). — Appos. || Fonction cotangente, qui à un nombre réel fait correspondre la cotangente de l'angle dont ce nombre est la mesure. — Cotangente hyperbolique.
0 (…) de purs poètes tous ces savants ! Voyez Le Verrier. Il lui manque une planète, il l'espère de toutes ses forces, il l'appelle à coups de logarithmes et de cotangentes : quelques années plus tard, la planète est là.
A. Blondin, les Enfants du bon Dieu, p. 178.
Encyclopédie Universelle. 2012.