drosophile [ drozɔfil ] n. f.
• 1844; lat. sav. , du gr. drosos « rosée » et -phile
♦ Zool. Insecte diptère, à corps souvent rouge, utilisé dans les expériences de génétique, appelé couramment mouche du vinaigre.
● drosophile nom féminin Petite mouche rougeâtre très attirée par le vinaigre et les fruits fermentés, célèbre pour les découvertes de génétique faites grâce à son utilisation dans les laboratoires.
drosophile
n. f. ENTOM Mouche du vinaigre (Drosophila melanogaster), dont le patrimoine génétique est particulièrement utile à la recherche (nombreuses mutations, chromosomes de grande taille, etc.).
⇒DROSOPHILE, subst. fém.
Petit insecte diptère du sous-ordre des brachycères (s.v. brachy-) dont le corps est généralement rouge et qui a servi d'objet d'étude en génétique. Lignée, population, souche de drosophiles; drosophile hybride, mélanique. Synon. mouche des vendanges, du vinaigre. La mouche du vinaigre ou drosophile (...), à cause de la facilité de son élevage, de la brièveté de son cycle vital (...) du petit nombre (...) de ses chromosomes, s'est montrée un incomparable matériel pour les études génétiques (CUÉNOT, J. ROSTAND, Introd. génét., 1936, p. 19). Chadnown a osé m'envoyer de vulgaires drosophiles (H. BAZIN, Vipère, 1948, p. 121).
Prononc. :[] avec [o] fermé à l'initiale ds Pt ROB. et ROB. Suppl. 1970 mais [-] avec [] ouvert ds Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1845 (BESCH.). Adaptation du lat. sc. drosophila (du gr. « rosée » et « ami », cette mouche recherchant les liquides et les substances fermentées) attesté dep. 1823 (FALLEN., Diss. Geomysz ds AGASSIZ). Fréq. abs. littér. :2.
drosophile [dʀozofil] n. f.
ÉTYM. 1844; lat. sav., du grec drosos « rosée », et -phile.
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♦ Sc. Insecte diptère (Brachycères) à corps souvent rouge (syn. : mouche du vinaigre). || La drosophile, qui se reproduit vite, a des chromosomes peu nombreux et facilement observables; elle est fréquemment utilisée dans les expériences de génétique. Adj. || Mouche drosophile.
1 La drosophile est très facile à élever; elle présente un grand nombre de races, ou mutations, dont chacune correspond à la variation d'une unité mendélienne; elle ne possède qu'un petit nombre de chromosomes (quatre) dans la cellule reproductrice.
Jean Rostand, Esquisse d'une histoire de la biologie, note, p. 214.
2 Eh bien, malgré mon boléro à paillettes, j'ai passé une excellente soirée. Parlé drosophiles, gènes et mosaïque du tabac avec un garçon charmant.
Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, p. 152.
Encyclopédie Universelle. 2012.