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emporium

emporium [ ɑ̃pɔrjɔm ] n. m.
• 1755; mot lat. d'o. gr.
Antiq. Comptoir commercial en pays étranger. Des emporiums ou plur. lat. des emporia.

emporium, emporia ou emporiums nom masculin (latin emporium, du grec emporion) Dans l'Antiquité, comptoir, établissement commercial fondé en pays étranger.

⇒EMPORIUM, subst. masc.
ANTIQ. Comptoir commercial établi en pays étranger. La ville [Éphèse] s'agrandissait rapidement et devenait le principal emporium de la région en deçà du Taurus (RENAN, St-Paul, 1869, p. 337).
P. ext. Grand port international :
... l'industrie cherche à profiter des avantages qu'offre le transport par mer des matières lourdes. La supériorité de l'outillage prévalant sur la distance, l'emporium moderne peut attirer des marchandises qui sembleraient destinées à des ports plus rapprochés de leur point d'origine.
VIDAL DE LA BLACHE, Principes de géogr. hum., 1921, p. 258.
Rem. On rencontre la forme du plur. (des) emporia (cf. ID., ibid.), également attestée ds Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr.
Prononc. et Orth. :[]. Lar. Lang. fr. donne comme var. []. NYSTEN 1824 écrit à la fr. empore. Étymol. et Hist. 1755 (Encyclop. t. 5). Empr. au lat. class. emporium « place de commerce » gr. « id. »; empor ds COTGR. 1611. Fréq. abs. littér. :4.

emporium [ɑ̃pɔʀjɔm] n. m.
ÉTYM. 1755; mot lat. « marché, entrepôt », grec emporion « marché ».
Didactique.
1 Comptoir commercial à l'étranger, dans l'antiquité grecque et romaine.Au plur. : des emporia ou des emporiums.
1 (…) à la fin du IXe et dès la première moitié du Xe siècle — c'est-à-dire à l'époque où florissaient les grands emporia scandinaves.
Georges Duby, Guerriers et Paysans, p. 142.
2 Mod. Lieu d'échanges commerciaux importants (port, marché, etc.).Au plur. : des emporiums.
2 Ainsi, écrit Paul Adam, la plupart des Juifs et des Yankees bibliques s'évertuent dans les shops, la boutique, le bazar, le magasin et le dock pour fonder un de ces emporiums pareils à ceux des Tyrs, des Sidons et des Carthages, cités originelles des espérances ancestrales.
Paul Morand, New York, p. 160.

Encyclopédie Universelle. 2012.