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enviable

enviable [ ɑ̃vjabl ] adj.
• fin XIVe, rare av. 1830; de envier
Qui est digne d'envie; que l'on peut envier. désirable, souhaitable, tentant. Une situation, une position enviable. Un sort peu enviable. L'homme d'action leur « apparaissait comme un phénomène étrange et enviable » (Maurois). ⊗ CONTR. Détestable.

enviable adjectif Digne d'être envié ; désirable : Un destin enviable.enviable (synonymes) adjectif Digne d'être envié ; désirable
Synonymes :
- attirant
- désirable
- souhaitable
- tentant
Contraires :
- détestable
- indésirable

enviable
adj. Digne d'être convoité.

⇒ENVIABLE, adj.
A.— Qui suscite ou mérite l'envie, le désir; désirable. Un destin, un poste enviable; un privilège très enviable. « Mon existence, du reste, à l'île d'Elbe, était encore assez enviable, assez douce;... » (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 483). La charge de messager apparut comme vraiment très enviable et lucrative (P. ROUSSEAU, Hist. transp., 1961, p. 76) :
... il avait une merveilleuse facilité à être heureux et ne croyait pas qu'il eût un sort plus enviable que le sien; ...
AYMÉ, La Jument verte, 1933, p. 41.
Expr. Une situation peu enviable. Pas brillante du tout. Passepartout reprit son sang-froid et étudia la situation. Elle était peu enviable (VERNE, Tour monde, 1873, p. 124).
B.— [Le subst. désigne une pers.] Que l'on admire, qui est digne d'envie, à la place de qui l'on voudrait être. Elles sont enviables, se dit-il, ces âmes qui peuvent s'abstraire ainsi dans l'oraison (HUYSMANS, En route, t. 1, 1895, p. 128). Comme nous parlions d'Alain-Fournier, il murmura d'un air ému :« Il y a des êtres enviables » (BEAUVOIR, Mém. j. fille, 1958, p. 323).
En partic. [Le subst. désigne une femme] Que l'on désire. Vous n'êtes pas encore respectable, chère belle! — Mais toujours enviable, et désirée (FLAUB., Corresp., 1876, p. 301).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. Fin XIVe s. « digne d'envie » (E. DESCHAMPS, Poésies, éd. Queux de St Hilaire, t. 1, p. 173, 3), rare av. le XIXe s. Dér. de envier; suff. -able. Fréq. abs. littér. :126.

enviable [ɑ̃vjabl] adj.
ÉTYM. XIVe; rare jusqu'au XIXe; de envier.
Qui est digne d'envie; que l'on peut envier. Désirable, souhaitable, tentant. || Une situation, une position enviable. || Un sort peu enviable.
0 Comme tous les artistes, Byron et Shelley ne créaient que pour se consoler de ne pouvoir vivre. Et l'homme d'action apparaissait à ces deux hommes de fiction comme un phénomène étrange et enviable.
A. Maurois, Ariel ou la vie de Shelley, p. 308.
(Personnes). || Il, elle est enviable. || Vous êtes bien enviable d'avoir un tel métier.
CONTR. Détestable.

Encyclopédie Universelle. 2012.