esturgeon [ ɛstyrʒɔ̃ ] n. m. ♦ Poisson à écailles ganoïdes (acipensériformes), dont la taille peut atteindre 5 mètres, qui vit en mer et va pondre dans les grands fleuves. Esturgeon dont les œufs servent à la préparation du caviar. ⇒ bélouga, osciètre, sévruga, sterlet. « Du fond des fleuves à la mer arrive l'un des plus actifs, des plus déterminés mangeurs, l'esturgeon » (Michelet).
● esturgeon nom masculin (francique sturjo) Grand poisson primitif, incomplètement ossifié, à bouche ventrale, à rostre riche en barbillons, à caudale hétérocerque, à écailles ganoïdes et peu nombreuses. (Les esturgeons cherchent leur nourriture dans la vase des fonds marins et fluviaux ; ils pondent, toujours en eau douce, des œufs qui constituent le caviar. La plus grande espèce, le bélouga, atteint 8 m et 1 000 kg.)
esturgeon
n. m. Poisson chondrostéen, parfois long de 8 m, qui vit quelque temps en mer et va pondre dans les grands fleuves. Les oeufs d'esturgeon (jusqu'à quatre millions par femelle) conservés dans de la saumure constituent le caviar.
⇒ESTURGEON, subst. masc.
Poisson fusiforme de grande taille, à la chair estimée qui vit généralement dans la mer mais remonte les fleuves au printemps au moment du frai. Le filet romain avec ses deux balances plongeant à tout moment et ressortant avec des esturgeons, souvent grands comme un homme (GONCOURT, Mme Gervaisais, 1869, p. 270). Frida, (...) dévorait à belles dents, perdrix, poules faisanes, hures d'esturgeons mouillées de tokai (BOURGES, Crépusc. dieux, 1884, p. 82).
♦ Œufs d'esturgeons. Synon. caviar. Le caviar, ou œufs d'esturgeon, constitue un bon aliment riche en albumine (MACAIGNE, Précis hyg., 1911, p. 232).
Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. [1059 sturgeon ds un doc. en lat. médiév. du domaine norm. (Cartulaire de S. Michel du Tréport ds DU CANGE, s.v. sturgio)]; 1197 esturjon (HELINANT DE FROIDMONT, Vers de la mort, éd. Fr. Wulff et E. Walberg, XLVII, 5). De l'a. b. frq. sturjo, de même sens, cf. l'a. h. all. stur(i)o (GRAFF t. 6, col. 712; KLUGE), all. Stör; le terme est attesté en b. lat. sous les formes sturio, sturgio (IXe s. ds NIERM.). Fréq. abs. littér. :82. Bbg. HØYBYE (P.). Notes lexicol. et étymol. Fr. mod. 1968, t. 36, p. 62.
]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. [1059 sturgeon ds un doc. en lat. médiév. du domaine norm. (Cartulaire de S. Michel du Tréport ds DU CANGE, s.v. sturgio)]; 1197 esturjon (HELINANT DE FROIDMONT, Vers de la mort, éd. Fr. Wulff et E. Walberg, XLVII, 5). De l'a. b. frq. sturjo, de même sens, cf. l'a. h. all. stur(i)o (GRAFF t. 6, col. 712; KLUGE), all. Stör; le terme est attesté en b. lat. sous les formes sturio, sturgio (IXe s. ds NIERM.). Fréq. abs. littér. :82. Bbg. HØYBYE (P.). Notes lexicol. et étymol. Fr. mod. 1968, t. 36, p. 62.
esturgeon [ɛstyʀʒɔ̃] n. m.
ÉTYM. V. 1398; sturgeon, XIe; esturjon, v. 1200; du francique sturjo.
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♦ Poisson ganoïde (Acipenséridés), scientifiquement appelé Acipenser, dont la taille peut atteindre 5 mètres, qui vit en mer et va pondre dans les grands fleuves. || Les esturgeons de la Caspienne. || Esturgeon noir (n. sc. : A. oxyrphynchus). || Esturgeon jaune, espèce d'eau douce québécoise (n. sc. : A. fulvescens). || Pêcher l'esturgeon; pêcherie d'esturgeons. || Chair fumée et salée de l'esturgeon. || Œufs d'esturgeon. ⇒ Caviar; sterlet. || Colle préparée avec la vessie natatoire de l'esturgeon. ⇒ Ichtyocolle. || Autres noms de l'esturgeon : sturio, astargeon, sturk.
♦ Chair de l'esturgeon. || Manger de l'esturgeon frais, fumé.
0 « Attention ! » cria Tom Turner, qui venait de harponner un poisson de belle taille (…) C'était un magnifique esturgeon, long de sept pieds, de cette espèce Belouga des Russes, dont les œufs, mélangés de sel, de vinaigre et de vin blanc, forment le caviar. Peut-être les esturgeons pêchés dans les fleuves sont-ils meilleurs que les esturgeons de mer; mais ceux-ci furent bien accueillis à bord de l'Albatros.
J. Verne, Robur le Conquérant, X, p. 163 (1886).
➪ tableau Noms de poissons.
Encyclopédie Universelle. 2012.