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excellemment

excellemment [ ɛkselamɑ̃ ] adv.
excellentement XIVe; de excellent
Littér. D'une manière excellente, éminemment bonne. 1. bien (très bien), remarquablement. Il se porte excellemment. Comment allez-vous ? Excellemment. « Votre majesté voit que je ne suis pas un grimaud, que j'ai étudié excellemment » (Hugo).

excellemment adverbe Littéraire. De façon excellente, à un degré éminent. ● excellemment (synonymes) adverbe Littéraire. De façon excellente , à un degré éminent.
Synonymes :
- admirablement
- divinement
- parfaitement
- remarquablement

excellemment
adv. D'une manière excellente.

⇒EXCELLEMMENT, adv.
A.— [L'idée dominante est celle de qualité] D'une manière excellente. Parler excellemment. Synon. remarquablement. Dans votre classe il fait parfaitement clair, et la lumière qu'elle cube suffit excellemment sous l'abat-jour aux sages cahiers (CLAUDEL, Art poét., 1907, p. 132). Le graveur Desmahis, qui dessinait bien, et l'obscur Philippe Dubois, qui travaillait excellemment (FRANCE, Dieux ont soif, 1912, p. 120). Cette pièce (...) fut excellemment jouée et réussit brillamment (L. SCHNEIDER, Maîtres opérette fr., 1924, p. 201) :
On passera dix fois à Londres devant les hôtels somptueux à l'intérieur et merveilleusement disposés en vue des besoins de leurs habitants, sans se douter que ces façades si simples et qui n'affectent aucune prétention architectonique, contiennent des locaux excellemment distribués, ornés et dans lesquels la vie est facile.
VIOLLET-LE-DUC, Archit., 1872, p. 262.
B.— [L'idée dominante est celle de degré, d'intensité] À un degré éminent, au plus haut point. Synon. par excellence. Madame Marbouty serait bien excellem[m]ent bonne de le lui dire (BALZAC, Corresp., 1838, p. 506). Le vin de Madère était excellemment bon (BARB. D'AUREV., Memor. 2, 1838, p. 352). Il était devenu [saint-Éloi] si excellemment, si absolument soi (ARNOUX, Gentilsh. ceinture, 1928, p. 249).
Prononc. et Orth. :[], [e-] ou [ekse-]. Cf. é-1 et exceller. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1326 excellentement (A. N. JJ 64, f° 238 r° ds GDF. Compl.), forme encore en usage au XVIe s. (HUG.); 1370-77 [ms. A fin XIVe s.] excellenment (ORESME, Ciel et Monde, éd. A. D. Menut, 68d). Dér. de excellent; suff. -ment2; pour excellentement, v. diligemment. Fréq. abs. littér. : 107.

excellemment [ɛkselamɑ̃; ɛksɛlamɑ̃] adv.
ÉTYM. XIVe, excellement; de excellent.
1 Littér. (Modifiant un v.). D'une manière excellente, éminemment bonne. Bien (très bien). || Écrire excellemment sur un sujet.
1 (…) si quelqu'un pouvait apprendre en un jour à jouer du luth excellemment (…)
Descartes, Discours de la méthode, VI.
2 Comme dit excellemment saint Jean Chrysostome (…)
Bossuet, Parole de Dieu, 2, in Littré.
3 Votre majesté voit que je ne suis pas un grimaud, que j'ai étudié excellemment, et que j'ai beaucoup d'éloquence naturelle.
Hugo, Notre-Dame de Paris, X, V.
2 Vieilli et littér. (Modifiant un adj.). Au plus haut point, à un degré éminent. || « Le vin de Madère était excellemment bon » (Barbey d'Aurevilly, in T. L. F.). Extrêmement.

Encyclopédie Universelle. 2012.