excitable [ ɛksitabl ] adj.
1 ♦ Cour. Prompt à s'exciter, à s'énerver. ⇒ coléreux, irritable, nerveux, susceptible. « Quand les hommes sont trop malheureux, ils deviennent excitables » (Taine).
2 ♦ Physiol. Qui est capable de réagir à une excitation.
⊗ CONTR. Flegmatique, impassible, imperturbable, inexcitable.
● excitable adjectif (bas latin excitabilis) Qui peut être excité. Qui s'irrite facilement.
excitable
adj. Qui peut être excité; facile à exciter.
⇒EXCITABLE, adj.
Qui est susceptible d'être excité.
A.— Dans la lang. cour. [En parlant d'une pers.] Qui se laisse facilement exciter, qui réagit fortement (à une action extérieure, émotion, situation, etc.). Il [Pierre] avait l'esprit excitable et réfléchi en même temps (MAUPASS., Pierre et Jean, 1888, p. 310).
— Spéc. Qui est prompt à s'énerver, à s'irriter. Un caractère excitable, irritable, vif, diffère par son « tempo » original d'un tempérament calme, peu susceptible, lent (RICŒUR, Philos. volonté, 1949, p. 334).
B.— PHYSIOL. [En parlant d'un système organique, cellule, tissu, organe, organisme] Qui est capable d'entrer en activité et de réagir sous l'action d'un agent externe ou interne. Excitable à la douleur; excitable par la lumière. Un neurone très excitable, donc caractérisé par une petite chronaxie, conduit l'influx nerveux plus rapidement qu'un neurone à grande chronaxie (CAMEFORT, GAMA, Sc. nat., 1960, p. 227).
Prononc. et Orth. :[
] ou [e-]. Cf. é-1. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1. Début XIVe s. « propre à réveiller, à exciter » ici en parlant de Dieu qui réveille les morts (JEAN CHAPUIS, Le Trésor, éd. Méon, 1470 : La venuë Dieu excitable), attest. isolée; 2. 1816 « qui peut être excité » (MAINE DE BIRAN, Journal, p. 99 : ma vie n'est pas assez « excitée » ou excitable, ... ma pensée n'est pas assez vivement intéressée). 1 empr. au b. lat. excitabilis « qui peut exciter »; cf. excitare au sens de « faire sortir du sépulcre, ressusciter (les morts) » en lat. chrét.; 2 dér. du rad. de exciter; suff. -able. Fréq. abs. littér. :21.
] ou [e-]. Cf. é-1. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1. Début XIVe s. « propre à réveiller, à exciter » ici en parlant de Dieu qui réveille les morts (JEAN CHAPUIS, Le Trésor, éd. Méon, 1470 : La venuë Dieu excitable), attest. isolée; 2. 1816 « qui peut être excité » (MAINE DE BIRAN, Journal, p. 99 : ma vie n'est pas assez « excitée » ou excitable, ... ma pensée n'est pas assez vivement intéressée). 1 empr. au b. lat. excitabilis « qui peut exciter »; cf. excitare au sens de « faire sortir du sépulcre, ressusciter (les morts) » en lat. chrét.; 2 dér. du rad. de exciter; suff. -able. Fréq. abs. littér. :21.
excitable [ɛksitabl] adj.
ÉTYM. 1812; déb. XIVe, attestation isolée au sens du bas lat. excitabilis « propre à réveiller, à exciter », de excitare (→ Exciter); de exciter, et suff. -able.
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1 Cour. Prompt à s'exciter, à s'énerver. ⇒ Coléreux, irritable, nerveux, susceptible.
1 Quand les hommes sont trop malheureux, ils deviennent excitables, comme les malades et les prisonniers (…)
Taine, Philosophie de l'art, t. I, p. 79 (→ Exaltation, cit. 8).
2 (…) la pensée nette, saine, difficile à troubler, à peine excitable par le bon vin.
Maupassant, Notre cœur, II, VII, p. 219.
2 (1810). Physiol. Qui est capable de réagir à une excitation. || Système excitable : système organique capable d'une activité différente du simple métabolisme, sous l'influence d'un agent (généralement étranger au système). ⇒ Excitant. || Systèmes excitables différenciés (nerfs, muscles, œil, etc.). || Organe excitable. || Excitable par la lumière, la chaleur. || Caractère excitable. ⇒ Excitabilité.
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CONTR. Flegmatique, impassible, imperturbable, inexcitable.
Encyclopédie Universelle. 2012.