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finalement

finalement [ finalmɑ̃ ] adv.
XIIIe; de final
À la fin, pour finir. Ils se sont finalement réconciliés.
En dernière analyse. « Et moi aussi, finalement, je suis un transsexuel d'un genre abstrait » (Sollers)(cf. En définitive, en fin de compte, somme toute).

finalement adverbe À la fin, enfin, pour finir : Finalement, il réussit. En définitive, en fin de compte, en dernière analyse : Cette loi, finalement, ne change rien à rien.

finalement
adv. à la fin, pour en terminer. Nous nous sommes finalement décidés.
Tout compte fait. Finalement, c'est lui qui avait raison.

⇒FINALEMENT, adv.
A.— [Introduit le terme qui, dans une énumération, clôt la série] À la fin, pour finir, en dernier lieu. Il s'adressa d'abord à la raison, puis à la conscience, et finalement au cœur de son malade (ABOUT, Nez notaire, 1862, p. 161). Mais on le trouvait plus souvent dans les cabarets que sur le carreau [des Halles] et (...) il fut plusieurs fois réprimandé et finalement révoqué (FRANCE, Pt Pierre, 1918, p. 182).
B.— [Souligne le caractère conclusif de qqc.] En fin de compte, en dernier ressort. Or tout le pessimisme de Lazare se réduit finalement à la peur physique de la mort (LEMAITRE, Contemp., 1885, p. 258). L'art de l'escrime, où l'on discerne aisément l'utile et le beau, quoiqu'ils doivent s'accorder finalement (ALAIN, Beaux-Arts, 1920, p. 53) :
Le taux de dévaluation ne peut pas être choisi d'une façon neutre par une autorité politique : il est le résultat d'un arbitrage entre les prétentions diverses de nombreux groupes de producteurs, armés chacun de sa revendication particulière. Le taux finalement choisi ne l'a pas été « à l'aveugle »...
PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 536.
En partic. [Souligne le caractère conclusif d'un procès qui met fin à une incertitude, à une réflexion, à une attente] Pour conclure, pour en finir. Les Anglais, finalement, avaient dit à Poincaré : — Occupez, s'il vous le faut absolument (BARRÈS, Cahiers, t. 14, 1922-23, p. 169). V. décider ex. 15.
Rem. La docum. atteste la forme anc. finablement, conservée populairement. Le v'là traîné en justice d'assises, chamaillé à hue et à dia, et finablement condamné à des vingt ans ed' perpétuité! (MARTIN DU G., Gonfle, 1928, III, 1, p. 1222).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1280 finalment (Clef d'amour, 281 ds T.-L.). Dér. de final; suff. -ment2; cf. l'a. fr. finablement « d'une manière définitive » (ca 1185 ds T.-L.) dér. de fin1. Fréq. abs. littér. :1 355. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 289, b) 1 333; XXe s. : a) 1 038, b) 4 177.

finalement [finalmɑ̃] adv.
ÉTYM. V. 1280; de final.
1 À la fin, pour finir (→ Archaïsme, cit. 1; astuce, cit. 5; éternel, cit. 15). || Ils se sont finalement réconciliés.
2 (V. 1355). En dernière analyse (→ État, cit. 136). || Je ne vois pas, finalement, ce qu'il y a gagné. Définitive (en). || Finalement, il y est arrivé.

Encyclopédie Universelle. 2012.