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flambeau

flambeau [ flɑ̃bo ] n. m.
XIVe; de flambe
1Anciennt Appareil d'éclairage portatif, formé d'une ou plusieurs mèches enduites de cire, de résine. bougie, brandon, torche. Allumer, rallumer un flambeau. À la lueur des flambeaux. Mod. Marche, retraite aux flambeaux. Poét. Vieilli Le flambeau du jour, du monde : le soleil.
2Par métaph. Littér. Ce qui éclaire (intellectuellement ou moralement). lumière. Le flambeau de la liberté, du progrès. « Le savoir est le patrimoine de l'humanité, le flambeau qui éclaire le monde » (Pasteur). Loc. (allus. aux coureurs antiques qui se transmettaient le flambeau de main en main) Passer le flambeau à qqn, lui laisser le soin d'assurer la continuité d'une action déjà commencée. « Le flambeau de l'Europe, c'est-à-dire de la civilisation, a été porté d'abord par la Grèce, qui l'a passé à l'Italie, qui l'a passé à la France » (Hugo). Reprendre le flambeau (cf. Prendre le relais).
3Chandelier. candélabre, torchère. Flambeau d'or, d'argent. Flambeau Louis XV, Louis XVI.

flambeau nom masculin (ancien français flamble, petite flamme, du latin flammula) Faisceau de mèches enduites de cire qu'on portait autrefois à la main pour s'éclairer. Support pour bougie, à douille, d'une certaine hauteur : Une paire de flambeaux d'argent. Littéraire. Chose ou personne prestigieuse qui guide l'humanité, la science, etc. : Le flambeau de la vérité.flambeau (citations) nom masculin (ancien français flamble, petite flamme, du latin flammula) Lucrèce, en latin Titus Lucretius Carus Rome ? vers 98-55 avant J.-C. … Et semblables aux coureurs ils se transmettent le flambeau de la vie. … Et quasi cursores, vitae lampada tradunt. De natura rerum, II, 79flambeau (expressions) nom masculin (ancien français flamble, petite flamme, du latin flammula) Aux flambeaux, à la lumière de torches éclairantes portées à la main. Passer le flambeau à quelqu'un, confier à d'autres la continuation d'une tâche, d'une œuvre afin d'en assurer la pérennité. ● flambeau (synonymes) nom masculin (ancien français flamble, petite flamme, du latin flammula) Support pour bougie, à douille, d'une certaine hauteur
Synonymes :
- candélabre
- torchère

flambeau
n. m.
d1./d Torche, chandelle, bougie qu'on porte à la main et qui sert à s'éclairer. Retraite aux flambeaux.
Fig. Se passer, se transmettre le flambeau: continuer une oeuvre, une tradition.
d2./d Par méton. Chandelier, candélabre. Un flambeau en argent.
d3./d Par métaph. Ce qui éclaire, ce qui sert de guide à l'esprit. Le flambeau de la raison.

⇒FLAMBEAU, subst. masc.
A.— [Désigne un ustensile permettant de s'éclairer]
1. Torche, généralement formée de plusieurs mèches tortillées ensemble et enduites d'une matière inflammable, utilisée autrefois comme moyen d'éclairage. Flambeau de cire, de résine; éclat, lueur, lumière des flambeaux; allumer, éteindre un flambeau. Synon. brandon, cierge, chandelle. Une troupe de furieux armés de flambeaux se disposait à mettre le feu aux magasins (LA MARTELIÈRE, Robert, 1793, II, 2, p. 18). Un maigre flambeau, dont la mèche allongée par la durée de la veille obscurcissoit la clarté, brûloit dans un coin du foyer (CHATEAUBR., Natchez, 1826, p. 480) :
1. Il vit une figure effrayante qui se tenait immobile et noire à son côté. Il la regarda pendant près d'une heure, sans oser faire un mouvement, retenant son haleine de peur d'éveiller l'attention de ce fantôme, prêt à se lever et à marcher vers lui. Le flambeau de résine, qui jetait le profil de Magnus au mur de la grotte, s'éteignit et le fantôme disparut sans que le moine eût compris que c'était son ombre.
SAND, Lélia, 1833, p. 313.
Aux flambeaux. [Gén. après un subst.] À la lumière des flambeaux, en portant des flambeaux à la main. Marche, promenade aux flambeaux. Le lendemain soir à minuit (...) les époux et les amis vinrent entendre une messe aux flambeaux (BALZAC, Contrat mar., 1835, 314). Une manifestation aux flambeaux de voyous et de titis de paradis (GONCOURT, Journal, 1870, p. 613). Une fête populaire, avec défilé, tarantelles, retraite aux flambeaux (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 247).
En partic. Course au(x) flambeau(x), ou des flambeaux. Dans la Grèce antique, cérémonie religieuse, puis épreuve sportive consistant en une course de relais pendant laquelle les coureurs se transmettaient des torches enflammées (maintenue pour l'ouverture des Jeux olympiques). L'épreuve garde nettement le caractère d'un rite religieux : c'est le cas, par exemple, pour les courses au flambeau ou lampadédromies, courses de relais bien connues à Athènes (F. CHAMOUX, La Civilisation gr. à l'époque archaïque et class., Paris, Arthaud, 1963, p. 220).
2. P. méton. [Désigne ce qui sert à porter des bougies ou des chandelles] Grand chandelier, torchère, candélabre. Flambeau d'argent, de bronze; flambeau à deux branches; bobèche de flambeau. Un flambeau de vieille forme, à deux bougies et à garde-vue (BALZAC, Illus. perdues, 1843, p. 56). Deux flambeaux de théâtre, en bois entouré de papier doré et munis chacun de plusieurs bougies (GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 24). Il atteignit sur la cheminée un de ses flambeaux à huit branches, d'argent massif, (...) et il en alluma les bougies (BERNANOS, Imposture, 1927, p. 366) :
2. Herminien, saisissant un des flambeaux de cuivre posés près de là sur une console, invita du geste Albert à le suivre. À la lueur trouble et vacillante du flambeau que tenait Herminien, il était visible, à l'air de délabrement qu'il trahissait jusqu'à l'évidence, que le souterrain, complice de quelque amour secrète et criminelle, avait été depuis un temps immémorial livré à l'abandon.
GRACQ, Argol, 1938, p. 171.
Rem. 1. Certaines divinités de la mythol. gréco-latine ont pour attribut le flambeau qui devient ainsi le symbole de certains sentiments, de vertus, de la philos., etc. susceptibles d'éclairer et de guider l'humanité (cf. les emplois fig. ou métaph.). « La Sagesse victorieuse des Vices » [de Mantegna] représente Minerve précédée de Diane, personnification de la chasteté, de la philosophie, armée de son flambeau (GAUTIER, Guide Louvre, 1872, p. 70). 2. La plupart des dict. gén. attestent un emploi de flambeau en termes de blason, désignant la représentation de flambeaux sur l'écu. Flambeau allumé, flambeau dont la flamme est d'un émail différent (LITTRÉ).
3. P. anal. [Désigne les astres] (Poét., vieilli). Le flambeau du jour. Le soleil. Souvent, d'un front pensif et d'un œil égaré, Des flambeaux de la nuit il suit la marche obscure (CONSTANT, Wallstein, 1809, I, 2, p. 14). Vers le soir (...) les sables tombèrent du ciel, et me laissèrent voir les étoiles : inutiles flambeaux qui me montrèrent seulement l'immensité du désert (CHATEAUBR., Martyrs, t. 2, 1810, p. 123) :
3. L'univers est le temple, et la terre est l'autel;
Les cieux en sont le dôme : et ces astres sans nombre,
Ces feux demi-voilés, pâle ornement de l'ombre,
Dans la voûte d'azur avec ordre semés,
Sont les sacrés flambeaux pour ce temple allumés.
LAMART., Médit., 1820, p. 155.
B.— Au fig. ou p. métaph.
1. [Désigne ce qui éclaire, guide intellectuellement ou moralement]
a) [En parlant d'un principe, d'une vertu ou qualité, d'un sentiment, d'une idée, etc.; assez fréq. suivi d'un compl. déterminatif introd. par de désignant ce qui éclaire ou guide] Le flambeau du génie, de la justice, de la liberté, du progrès, de la vérité. Au flambeau de la raison s'évanouiront peu à peu les ténèbres qui fascinent les yeux de vos ennemis (MARAT, Pamphlets, Offrande à la Patrie, 1789, p. 6). Sans l'hypothèse et la théorie qui sont les flambeaux qui dirigent l'homme, on n'expérimente pas et on reste dans un obscur empirisme (C. BERNARD, Princ. méd. exp., 1878, p. 226). La science approchait avec le rayonnement de son flambeau (BLOCH, Dest. du S., 1931, p. 196).
Rem. La docum. atteste qq. emplois de flambeau a) Désignant un défaut, avec l'idée d'éclat, de brillant trompeurs. L'égoïsme enchâssé dans l'art est le miroir aux alouettes, le flambeau qui fascine les faibles (ROLLAND, J.-Chr., Amies, 1910, p. 1215). b) P. compar., avec l'idée de qqc. qui brûle, qui enflamme ou enfièvre. Les paroles d'Étienne avaient été comme un flambeau pour Lucien, à qui le désir de se venger (...) tint lieu de conscience et d'inspiration (BALZAC, Illus. perdues, 1843, p. 407).
b) [En parlant d'une pers. éminente, prestigieuse] Cette école vénitienne dont Titien est le flambeau (DELACROIX, Journal, 1823, p. 7). Rien n'eût égalé ce théâtre vivant (...) Si Dieu n'eût allumé l'autre flambeau : Shakspere [sic]! (BANVILLE, Cariat., 1842, p. 30) :
4. Il est, au plus profond de notre histoire humaine,
Une sorte de gouffre, où viennent, tour à tour,
Tomber tous ceux qui sont de la vie et du jour,
Les bons, les purs, les grands, les divins, les célèbres,
Flambeaux échevelés au souffle des ténébres;
Là se sont engloutis les Dantes disparus,
Socrate, Scipion, Milton, Thomas Morus,
Eschyle, ayant aux mains des palmes frissonnantes.
HUGO, Contempl., t. 1, 1856, p. 170.
2. [Désigne ce qui entretient, excite, allume, fait naître qqc.; toujours suivi d'un compl. déterminatif introd. par de indiquant ce qui est entretenu ou provoqué] Le flambeau du fanatisme, de la haine, de la révolte, de la sédition. Cette religion (...) devenue un flambeau de discorde, un motif de meurtre et de guerre (VOLNEY, Ruines, 1891, p. 147).
Allumer, rallumer le flambeau de. Faire naître ou revivre, ranimer. Allumer le flambeau de la guerre civile. La liberté vient d'allumer le flambeau du génie (CONDORCET, Esq. tabl. hist., 1794, p. 145). Sa présence inattendue ralluma le flambeau de mes souvenirs (CHATEAUBR., Mém., t. 3, 1848, p. 128) :
5. Admettons que (...) la commission exécutive et l'Assemblée Nationale (...) eussent appuyé, provoqué l'insurrection de la Péninsule, entraîné la démocratie allemande, rallumé le flambeau de la nationalité polonaise.
PROUDHON, Confess. révol., 1849, p. 143.
En partic., poét. et vieilli. Allumer le flambeau des jours, de la vie; éteindre le flambeau des jours, de la vie. Faible, à peine allumé, le flambeau de ses jours S'éteint (CHÉNIER, Bucoliques, 1794, p. 47). Nous ne voulions qu'allumer le flambeau de la vie (NERVAL, Faust, 1840, p. 196).
3. [P. allus. aux coureurs de la Grèce antique qui se transmettaient de main en main un flambeau (cf. supra A 1)] (Se) passer, (se) transmettre le flambeau. L'intelligence comme la vie n'est-elle pas le flambeau que les hommes se passent de main en main, selon l'usage antique (BARB. D'AUREV., Memor. 1, 1836, p. 82). Les progrès n'ont été que rarement arrêtés, (...) non sans accident, le flambeau a passé de main en main (VIDAL DE LA BL., Princ. géogr. hum., 1921, p. 211) :
6. L'humanité n'offre rien de nouveau. Son irrémédiable misère m'a empli d'amertume, dès ma jeunesse. Aussi, maintenant, n'ai-je aucune désillusion. Je crois que la foule, le troupeau sera toujours haïssable. Il n'y a d'important qu'un petit groupe d'esprits, toujours les mêmes, et qui se repassent le flambeau.
FLAUB., Corresp., 1871, p. 281.
Rem. La docum. (surtout pour le début du XIXe s.) et certains dict. gén. attestent de nombreux emplois fig. ou métaph. gén. vieillis, mais très vivants dans le lang. galant du XVIIe et du début du XVIIIe s., sentis aujourd'hui comme des clichés pompeux : le flambeau de l'amour ou, p. ell., le flambeau, la passion amoureuse; le(s) flambeau(x) de l'hymen, le mariage; allumer le flambeau de l'hymen, se marier.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1393 « torche » (Ménagier, t. 2, p. 112 ds T.-L.); 2. 1594, 27 déc. p. métaph. flambeau de la guerre (Lett. miss. de Henri IV, t. IV, p. 285 ds GDF. Compl.); 3. 1680 « candélabre » (RICH.). Dér. de flambe; suff. -eau. Fréq. abs. littér. : 1 512. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 3 887, b) 3 072; XXe s. : a) 1519, b) 553.

flambeau [flɑ̃bo] n. m.
ÉTYM. V. 1398; de 1. flambe.
1 Anciennt. Appareil d'éclairage portatif, formé d'une ou plusieurs mèches enduites de cire, de résine… ( Torche), et, par ext., bougie, chandelle de grande taille. Bougie, brandon, cierge, chandelle, oupille, photophore, et aussi fanal. || Allumer, rallumer un flambeau. || Flambeau ardent. || Flambeau de poing. || Flambeau de chambre, de salle. || Éclairer (cit. 8) qqn avec un flambeau. || À la lueur des flambeaux (→ Ardent, cit. 4; caractère, cit. 26; ce, cit. 1; étinceler, cit. 2). Mod. || Mettre le feu avec un flambeau. || Marche aux flambeaux, retraite aux flambeaux du 14 juillet.
1 Cent mille flambeaux enfermés dans des cylindres de cristal de roche éclairaient les dehors et l'intérieur de la salle à manger.
Voltaire, la Princesse de Babylone, III.
2 Tandis que le flambeau par les heures rongé
S'use pour éclairer l'entretien prolongé.
Lamartine, Harmonies…, « Épître à M. Sainte-Beuve… »
3 Emma eût, au contraire, désiré se marier à minuit, aux flambeaux (…)
Flaubert, Mme Bovary, I, III.
4 Nous entendîmes les clairons. C'était la retraite aux flambeaux. Cent torches éclairaient soudain (…)
R. Radiguet, le Diable au corps, p. 22.
Antiq. || Course aux flambeaux. Lampadéphorie.Loc. Poét. Vx. Le flambeau du jour, du monde : le Soleil (→ Abri, cit. 7, Hugo).Le flambeau de la nuit : la Lune.Les flambeaux de la nuit, les célestes flambeaux : les étoiles.
5 Par toi roule à nos yeux sur un char de lumière
Le clair flambeau des jours (…)
Racine, Poésies diverses, Hymnes du bréviaire romain, Mercredi.
2 Loc. (Mil. XVIe). Par métaphore. Vx. Le flambeau de l'hymen : le mariage.Le flambeau de l'amour (cit. 43), qui embrase les cœurs. — ☑ Le flambeau de la vie : la vie, comparée à un feu que la mort éteint. — ☑ Le flambeau de la guerre, de la rébellion, de la discorde ( Brandon). || Rallumer le flambeau de la discorde.
6 Si l'hyménée porte un flambeau, ce n'est pas celui de la discorde. Il doit allumer nos cœurs, non pas notre fiel.
Cyrano de Bergerac, le Pédant joué, II, 3.
7 Et quand l'hymen pour nous allume son flambeau (…)
Corneille, Horace, II, 5.
8 Le dieu qu'on nomme Amour n'est pas exempt d'aimer :
À son flambeau quelquefois il se brûle (…)
La Fontaine, Psyché, I.
9 Tout lui est bon (à Jurieu), pourvu qu'il vienne à son but de porter le flambeau de la rébellion dans sa patrie (…)
Bossuet, Défense de l'hist. des Variations, 1er disc., 14.
3 (1690). Littér. Fig. Ce qui éclaire (intellectuellement ou moralement). Lumière. || Le flambeau de la foi, de la révélation. || Le flambeau de la raison, de la vérité.Le flambeau de la liberté.(En parlant de personnes éminentes). Guide, lumière, phare.
10 L'homme, venez au fait, n'a-t-il pas la raison ?
N'est-ce pas son flambeau, son pilote fidèle ?
Boileau, Satires, VIII.
11 Il est étrange, à la vérité, qu'un homme (Newton) ait pu faire de telles découvertes; mais cet homme s'est servi du flambeau des mathématiques, le seul flambeau qui éclaire.
Voltaire, Lettre à M. L. C., 23 déc. 1768.
12 La douleur est comme un flambeau qui nous éclaire la vie (…)
Balzac, l'Envers de l'histoire contemporaine, Pl., t. VII, p. 384.
13 La science n'a pas de patrie, parce que le savoir est le patrimoine de l'humanité, le flambeau qui éclaire le monde.
Pasteur, in Henri Mondor, Pasteur, p. 126.
Loc. (par allus. aux coureurs antiques qui se transmettaient le flambeau de main en main). Se passer, se transmettre le flambeau.
14 Le talent dramatique est un flambeau; il communique le feu à d'autres flambeaux à demi éteints, et fait revivre des génies qui vous ravissent par leur splendeur renouvelée.
Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, t. II, p. 198
15 Aimer la beauté, c'est vouloir la lumière. C'est ce qui fait que le flambeau de l'Europe, c'est-à-dire de la civilisation, a été porté d'abord par la Grèce, qui l'a passé à l'Italie, qui l'a passé à la France.
Hugo, les Misérables, V, I, XXI.
4 (Fin XVIe). Par métonymie. Candélabre, chandelier, torchère. || Flambeau d'or, d'argent, de bronze doré… (→ Chambranle, cit. 2). || Flambeau marqué d'un poinçon au suage du pied. || Une paire de flambeaux Louis XV, Louis XVI.
16 (…) allumez deux bougies dans mes flambeaux d'argents (…)
Molière, la Comtesse d'Escarbagnas, 2.
17 Deux flambeaux à quatre branches et garnis d'abat-jour, placés aux deux extrémités du bureau, et dont les bougies brûlaient encore (…)
Balzac, Honorine, Pl., t. II, p. 258.
18 Un poing de bronze, qui semblait jaillir du mur, tenait un flambeau d'où tombait la lumière électrique.
F. Mauriac, l'Enfant chargé de chaînes, p. 51.
DÉR. 1. Flambe.

Encyclopédie Universelle. 2012.