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forcir

forcir [ fɔrsir ] v. intr. <conjug. : 2>
• 1865; de fort
Devenir plus fort, plus gros. engraisser, grossir. « il ne semblait pas avoir grandi, pas avoir forci » (Giraudoux).
Le vent forcit. fraîchir.

forcir verbe intransitif (de fort, d'après force) En parlant d'un enfant, devenir plus fort, plus gros, plus robuste. Prendre de l'embonpoint : Forcir des hanches. En parlant du vent, augmenter de force. ● forcir (synonymes) verbe intransitif (de fort, d'après force) En parlant d'un enfant, devenir plus fort, plus gros, plus...
Synonymes :
- pousser (familier)
- se développer
- se fortifier
Contraires :
- s'étioler
Prendre de l'embonpoint
Synonymes :
- engraisser
- épaissir
- s'alourdir
- s'arrondir
Contraires :
- amincir
- fondre (familier)
- maigrir
En parlant du vent, augmenter de force.
Synonymes :
- forcer

forcir
v. intr. (Choses) Augmenter de force, d'intensité. Vent qui forcit.

⇒FORCIR, verbe intrans.
A.— [En parlant du vent, d'un flux] Devenir plus intense. Le vent forcit et siffla dans les agrès (CHARCOT, Mer Groënland, 1929, p. 156).
B.— [En parlant d'une pers.] Devenir plus vigoureux, plus gros. Tous la contemplaient, hésitaient à la reconnaître, tellement elle avait forci et embelli (ZOLA, Terre, 1887, p. 350). Il grossissait, il forcissait. Il avait toujours été très gourmand de viande (GIONO, Bonh. fou, 1957, p. 14).
En emploi adj. Si je n'avais pas toujours pensé à toi, je ne t'aurais pas reconnu; es-tu changé, grandi, forci! (MALOT, Sans fam., 1878, p. 214). Durant ce quart de siècle il a bien profité, il [Montherlant] est bien « forci » comme on dit à la campagne (MAURIAC, Nouv. Bloc-notes, 1961, p. 341).
Prononc. :[], (il) forcit []. Étymol. et Hist. 1865 (LITTRÉ). Dér. de fort d'apr. force et forcer; dés. -ir. Fréq. abs. littér. :15. Bbg. PAULI 1921, p. 15.

forcir [fɔʀsiʀ] v. intr.
ÉTYM. 1865; de fort.
Fam. Devenir plus fort, plus gros. Élargir (s'), engraisser, fortifier (se), grossir. || Cet enfant a beaucoup forci.
1 (…) lui-même paraissait immuable; depuis un mois il ne semblait pas avoir grandi, pas avoir forci (…)
Giraudoux, les Aventures de Jérôme Bardini, p. 156.
2 — T'es tout luisant de bonne santé, mon Claudius ! T'as forci, on dirait ? — J'ai peut-être bien un peu forci, oui, par rapport à la gymnastique.
G. Chevallier, Clochemerle, p. 164.
Avec l'auxiliaire être (supposant un emploi trans. ou une adjectivation du p. p.) :
3 Voilà vingt-cinq ans que nous ne nous étions serré la main : durant ce quart de siècle il a bien profité, il est bien « forci », comme on dit à la campagne.
F. Mauriac, le Nouveau Bloc-notes 1958-1960, p. 341.

Encyclopédie Universelle. 2012.