gagne-pain [ gaɲpɛ̃ ] n. m. inv. ♦ Ce qui permet à qqn de gagner sa vie. « ils tressent des paniers; c'est leur métier, leur gagne-pain depuis des siècles » (Alph. de Châteaubriant).
● gagne-pain nom masculin invariable Ce qui permet à quelqu'un de gagner sa vie ; travail ou instrument de travail : Ces leçons de piano étaient son gagne-pain. Personne qui, par son travail, assure les moyens d'existence d'autres personnes : Il est le gagne-pain de sa famille. ● gagne-pain (synonymes) nom masculin invariable Ce qui permet à quelqu'un de gagner sa vie ; travail...
Synonymes :
- emploi
- place
Personne qui, par son travail, assure les moyens d'existence d'autres...
Synonymes :
- soutien
gagne-pain
n. m. inv. Ce qui permet de gagner sa vie (instrument de travail ou métier). Syn. (Réunion) gagne-cari.
⇒GAGNE-PAIN, subst. masc. invar.
A. — Activité qui permet à quelqu'un de gagner sa subsistance. Sauver son gagne-pain. Je fais ce métier pour vivre (...). C'est un gagne-pain en attendant (A. DAUDET, Nabab, 1877, p. 24). Une foule de gens sans travail, des contrebandiers privés de leur gagne-pain par la disparition même des impôts qu'ils fraudaient (BAINVILLE, Hist. Fr., t. 2, 1924, p. 63).
B. — P. méton.
1. L'instrument, le moyen utilisé dans cette activité. C'est une excellente nature [cette femme], et cependant ses amours ont été plutôt un arrangement moral et financier de sa vie qu'un roman. C'est étonnant (...) comme les femmes regardent leur sexe comme un gagne-pain! (GONCOURT, Journal, 1857, p. 356). Le rationalisme qui, depuis plus de dix ans, est ton gagne-pain, si je te demande de le mettre un instant de côté pour me suivre, je doute que tu consentes à t'en départir (SARTRE, Sursis, 1945, p. 316) :
• Ils [les artistes] deviennent aisément les familiers et les amis des grands seigneurs (...). Seulement, il faut qu'ils apportent leur instrument, leur gagne-pain : c'est là le collier.
NERVAL, Voy. Orient, t. 1, 1851, p. 70.
2. Personne qui assure la subsistance d'autres personnes. C'est à cause du Sphinx que rien ne marche, que personne ne gouverne, que les faillites se succèdent, que les temples regorgent d'offrandes tandis que les mères et les épouses perdent leur gagne-pain (COCTEAU, Machine infern., 1934, II, p. 67).
Prononc. et Orth. : [] et [ga-]. Ds Ac. dep. 1694. FÉR. Crit. t. 2 1787 écrit gâgne-pain. Étymol. et Hist. 1. 1292 gaaigne-pain « ouvrier qui reçoit un très petit salaire » (Rôle de la Taille de Paris, éd. H. Géraud, p. 122b); 2. a) 1508 « ce qui permet à quelqu'un de gagner sa vie » (E. D'AMERVAL, Livre de la Deablerie, éd. Ch. Fr. Ward, 173a); b) 1865 « celui qui assure la vie à d'autres » (LITTRÉ). Composé de gagne, forme de gagner, et de pain. Fréq. abs. littér. : 51.
gagne-pain [gaɲpɛ̃] n. m. invar.
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♦ Ce qui permet à quelqu'un de gagner sa vie; travail, métier, outil… || Des gagne-pain insuffisants. || En perdant sa cognée (cit. 1) le bûcheron perdait son gagne-pain. || Le voilà en chômage, privé de son gagne-pain. ⇒ Emploi.
1 C'est le travail unique de toute ma vie. Tout le reste n'a été que gagne-pain, gagne-pain joint à un peu de vanité de le gagner aussi bien qu'un autre (…)
Stendhal, Vie de Henry Brulard, 31.
2 Ce n'est pas pour moi que je monte l'affaire, c'est pour lui, pour lui procurer par la suite un gagne-pain honorable; pour l'aider à se relever.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. II, IX, p. 100.
♦ Par métonymie. || Sa plume est son seul gagne-pain.
Encyclopédie Universelle. 2012.